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La sexualité en EHPAD

julien sultan Par Le 11/09/2018 0

 

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La sexualité en ehpad

il faut oser certaine fois s'attaquer à des sujets encore tabou dans une société en retard sur la réalité.

Même si pour les familles qui confie leur proches aux professionnel des ehpad avec la charge pour ces dernier d'être le substitu famillial , d'être le garant moral de la personne confié il n'en demeure pas moins que le regard du soignant à change.

Ainsi il existe une évolution importante de la mentalité des soignants vis-à-vis de la sexualité des personnes âgées celle-ci leurs apparait, normale au grand damne des famillequi voient généralement d’un mauvais oeil la sexualité de leurs parents, ou pire s’autorisent  à faire entrave à la vie sexuelle de leurs parents mais tolèrent mieux la sexualité chez les autres personnes âgées. des avancés significatives de la profession

une récente étude conduite avec comme support un questionaire montre à lévidence un changement de mentalité des soignants,  autrefois considéré comme pathologiques et sanctionnées comme telles…(bromure, psychotropes…) les manifestations sexuelles des personnes âgées vivant en ehpad sont considéré comme phénomène naturel.

elle est le prolongement d’une vie d’adulte, elle n’est pas la traduction d’une évolution démentielle, elle n’est pas un désordre à traiter médicalement.

mais le personnel soignant souligne les difficultés de comprehension rencontré avec les familles.

Il est évident que chaque situation doit être considére avec beaucoup de pragmatisme, ainsi une relation dont l'un des deux adultes ne serait pas consentant verrait l'intervention de l'équipe pluridisciplaire pour en trouver les solutions, à l'instar d'une relation consentante qui serait pour nous tous une lecon que la sexualité ne meurt pas avec l'âge.

Auteur :Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr  

 

 

 

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Prix « Réflexion/Transmission », ex æquo : Femme, 69 ans (75) 

Voici venu le temps du renoncement et des pertes ! Une certaine « jeunesse » s'accroche encore à l'esprit tandis que la vieillesse gagne progressivement le corps.

Le corps se dégrade, il est usé, douloureux ; l'aspect change.  On ne se reconnaît presque plus dans un miroir, surtout au réveil. 

Et même si on se sent toujours jeunes, les autres vous regardent comme des vieux,

Imperceptiblement, mais sûrement, vous avez basculé dans le 3ème âge de la vie, sans même vous en rendre compte parfois, tant les activités ont rempli votre temps.

 Vous pouvez encore faire des découvertes, apprendre des choses, avoir des surprises, faire des rencontres, mais n'oubliez pas que si vous voyez les choses et les gens avec un regard toujours neuf et avide de connaissances, la réciproque ne va pas de soi.

Tel beau jeune homme que vous rencontrez au détours de votre vie qui sera séduit par votre esprit, votre écoute, vous séduira quant à lui par sa beauté, sa jeunesse, son charme. Vous ne pourrez que le dévorer des yeux. Votre statut de personne âgée vous interdit de le toucher autrement qu'avec des mots.

Pourtant, le désir de l'autre est toujours là, mais il fait à présent partie des choses qu'il faut taire, au risque de passer pour une vieille dame indigne ! Le renoncement à la sexualité, et dans une moindre mesure, aux jeux de la séduction qui l'accompagnent, fait partie des pertes essentielles dans nos vies.

Le corps s'apaise, Dieu merci, mais le regret, la nostalgie demeurent de ces moments d'intimes fusions ou « le corps exulte », comme le disait si justement Brel.

Heureusement, il nous reste nos souvenirs, et puis, même sans cela, la vie continue ! Je suis heureuse que l'occasion me soit donnée de m'exprimer librement et anonymement sur ce sujet. On dirait bien qu'il s'agit d'un tabou, personne n'en parle !

Est-ce un sujet honteux qu'il est de bon ton de taire à partir d'un certain âge ?

A quel âge ne doit-on plus ressentir d'émotions « amoureuses » ? Voici encore un domaine d'exclusion (un de plus) des vieux que nous sommes.

J'arrête de me plaindre, car finalement, je trouve que la vie est drôlement belle, même avec 70 printemps derrière soi.  

(source FONDATION NATIONALE DE GÉRONTOLOGIE

LETTRES PRIMÉES 2007)

 

 

 

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