Actualité des EHPAD Février

 

 

 

 

 




 

 

Dépendance: les chiffres, les enjeux, les pistes

Le business de la dépendance, un modèle " gagnant, gagnant"

Japon : de plus en plus de vols à l’étalage commis par des seniors…

il fait bouger les maisons de retraite

aider les personnes âgées à rester autonomes grâce à des exercices physiques.

Les résidents de la maison de retraite deviennent acteurs

Former et attirer les soignants,

un défi pour les métiers de la dépendance

"Granny Cam" Capture Vidéo infirmiers abus et de négligence

« Nous ne finirons pas tous avec la maladie d'Alzheimer »

Maisons de retraite : le classement 2010 des groupes privés

La CFDT dénonce:

le risque de maltraitance dans les maisons de retraite

2 650 professionnels pour pour 5 128 pensionnaires.

Un peu plus d'un soignant pour deux personnes âgées.

Etats-Unis : le monde perd sa doyenne Eunice Sanbo...

Recrutement infirmier : ouvrez les négociations !

Taxe sur le patrimoine des personnes âgées et assurances privées pour financer la dépendance

le risque de maltraitance

Recommandation sur la qualité de vie en EHPAD

L'Anesm est un organisme public créé en 2007 et chargé notamment de valider, d'élaborer ou d'actualiser des procédures, des références et des recommandations de bonnes pratiques professionnelles et de les diffuser. Dans ce cadre, l'agence a entrepris d'élaborer, à partir des réflexions de plusieurs groupes de travail, des recommandations de bonnes pratiques professionnelles portant sur la vie en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad),

Premier volet

  • l'accueil en établissement et le projet personnalisé du résident.

Le premier volet est organisé en cinq parties.

1 ere partie

  • "l'anticipation de la décision", 
  • objectif de "permettre aux personnes d'anticiper la décision d'entrer en Ehpad en connaissance de cause".

2eme partie est consacrée à l'accompagnement de la décision.

  • Elle préconise notamment de renforcer l'information des personnes âges et des familles lors de la demande d'admission et de faciliter le dialogue entre les intéressés.

3eme partie

  • la question de l'admission et la prise de décision.
  •   la simplification du dossier administratif et l'information sur les droits des usagers.

4eme partie

  • l'accueil proprement dit de la personne âgée.

L'Anesm insiste sur quatre aspects principaux de ce moment clé. L'objectif est de préparer l'arrivée, à la fois entre les professionnels concernés, mais aussi avec la personne âgée et ses proches.

Ensuite, il est indispensable de permettre à cette dernière de prendre rapidement ses repères, en désignant un professionnel référent, en prenant du temps pour présenter les lieux et les autres résidents et en proposant à la personne âgée d'être parrainée par un résident plus ancien. Dans le même esprit, il importe d'être très vigilant dans les premières semaines du séjour pour repérer toute difficulté éventuelle. Enfin, il convient également de soutenir les proches, en proposant éventuellement un soutien psychologique.

 

5eme partie

  • l'élaboration du projet personnalisé, qui doit être entrepris y compris lorsque la personne a des difficultés de communication et/ou présente des signes de confusion. Le projet personnalisé doit en effet être co-construit avec la personne âgée et ses proches. Il doit être formalisé dans un document et être suivi et régulièrement remis à jour.

Les autres volets 

  • Le cadre vie et  la vie quotidienne, 
  • le vie social  des résidents et à l'impact des éléments de santé sur la qualité de vie

 

Pour plus de renseignements, consultez le site internet de l'Anesm.

Les métiers de la santé : l’embarras du choix

(source L’Etudiant, Studyrama)

Le médical c’est avant tout une vocation, ce n’est pas un domaine que l’on exerce par hasard. Une motivation sans faille, de solides connaissances, des compétences et une grande disponibilité sont requises. En plus de qualités d’écoute, de patience et de resistance.

Le paramédical, secteur jeune et demandeur d’emploi

 

Les auxiliaires médicaux sont chargés de rééduquer, soigner et assister les patients en complément des médecins. Une trentaine de formations existe pour autant de métiers, et le taux total de chômeurs dans ce secteur est inférieur à 4% !

 

Saviez-vous que le bac S n’est pas obligatoire pour une formation paramédicale ? Dans la pratique il est quand même majoritaire (plus de 90% en ergothérapie, ou même 100% en kinésithérapie), mais les détenteurs d’autres bacs ont leurs chances : les L dominent dans les études d’orthophoniste ; et un étudiant sur deux est issu des filières ES, L ou STG en formation d’infirmier.

 

Ce secteur est plus jeune que le médical car les études y sont plus courtes. Seulement un an pour être aide-soignant ou auxiliaire de puériculture ; trois ans pour les infirmiers et masseur-kinésithérapeutes ; et de trois à quatre ans pour les études de manipulateur en radiologie, psychomotricien ou orthophoniste. Tous les cursus sont différents selon la spécialité que vous choisirez, mais ils accordent tous une place importante à la pratique avec les stages. Les coûts de formations sont faibles dans le public mais élevés dans le privé.

 

La pénurie de personnel dans le social

 

C’est le secteur le plus méconnu, mais aussi l’un des plus porteurs : des milliers de postes sont à pourvoir chaque année, alors que les candidats manquent à l’appel. Tous les niveaux d’études sont possibles, du BEP à Bac +5, et tous les bacs sont recherchés.

 

Les « travailleurs sociaux » assistent les victimes de troubles du comportement, maladies, handicaps ou dépressions. Ils assurent la prévention des jeunes contre les drogues ou la violence. Ils aident aussi les personnes en difficulté à s’insérer dans la société, car la santé corporelle passe aussi par la santé psychologique. Patience, motivation, écoute et intérêt pour le contact humain seront des qualités indispensables.

 

Les professions qui sont (et seront) les plus recruteurs concernent l’aide aux personnes âgées (auxiliaires de vie, aides médico-psychologiques) ; et surtout les aides à domicile (infirmiers, assistantes maternelles) et en maisons de retraite.

 

En exerçant dans le domaine de la santé, vous détenez le pouvoir de dépister et guérir, et le devoir de rassurer et d’aider. Si les études sont sélectives et difficiles, les chaleureux remerciements d’un patient valent tout l’or du monde.

 

 

 

 

Souvent spoliées par leurs proches, elles sont aussi ciblées par les sectes

La France compte aujourd'hui environ 3 millions de personnes ayant plus de 80 ans. D'ici à 2040, elles seront 7 millions. Cette population croissante, souvent vulnérable, est de plus en plus visée par des personnes malveillantes cherchant à la spolier. Les auteurs du rapport sur la maltraitance financière à l'égard des personnes âgées rendu public aujourd'hui et remis au médiateur de la République tirent la sonnette d'alarme. Fragilisée par l'altération de ses capacités, la personne âgée, fréquemment isolée, est la victime idéale et qui plus est souvent silencieuse. Par peur, par honte, elle ne dénonce pas toujours les faits, car son «bourreau» a su se faire apprécier et exerce un odieux chantage affectif. Un silence qui rend le phénomène difficile à chiffrer.

 

«Les vols et escroqueries peuvent être l'œuvre de véritables prédateurs, de mieux en mieux organisés», prévient Alain Koskas, conseiller scientifique de la Fédération internationale des associations de personnes âgées. «De plus en plus, ajoute-t-il, ils appartiennent au milieu sectaire.» «Ces mouvements dangereux ont compris qu'ils pouvaient aisément vider les comptes des personnes âgées», confirme Hervé Machi, magistrat et secrétaire général de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Dans trois rapports successifs, cette dernière a alerté les pouvoirs publics sur la mainmise grandissante des sectes sur le grand âge.

 

L'affaire la plus grave a eu lieu dans un établissement dans le Val-de-Marne aux mains d'un mouvement sectaire. «Il y a eu suspicion de captation d'héritage, et la justice a été saisie. L'enquête est toujours en cours», indique Hervé Machi. Plus souvent, les personnes dépendantes sont approchées par les auxiliaires bénévoles, ces personnes qui, relevant d'une association, apportent en grande majorité un vrai réconfort. Ces activités, peu encadrées, constituent une porte d'entrée en or pour les sectes. Quand elle a lieu, l'alerte vient le plus souvent des familles. Si la victime n'a plus de proches, le pot aux roses est découvert une fois les comptes asséchés.

Une visite contre un scooter

 

Quand les uns prétendent s'occuper des âmes, les autres assurent sauver les corps. Les psycho-guérisseurs et les pseudo-thérapeutes appartenant à des groupes à dérive sectaire poussent aussi les portes des maisons de retraite en garantissant guérison et mieux-être. Leur stratégie peut aussi être plus subtile. «Soumis à un métier stressant, les employés de ces établissements ont recours à des coachs, parfois d'authentiques gourous qui les manipulent et les poussent à piller l'argent des résidants pour leur compte», explique le magistrat.

 

Plus connues, les maltraitances financières intrafamiliales n'en sont pas moins insupportables. «Ce sont les plus nombreuses», avance le Pr Robert Moulias, d'Alma France (Allô maltraitance). «Les responsables des maisons de retraite sont alertés quand certains pensionnaires, ruinés par des proches, ne peuvent plus régler la facture. D'autres sont déplacés d'un établissement à l'autre car la famille veut faire des économies et cherche la solution la moins coûteuse», rapporte Alain Koskas. Les abus s'opèrent également de manière indirecte, selon Dominique Mongin, directrice régionale adjointe du groupe de maison de retraite Korian. «Quand les fratries se déchirent, les bagarres familiales entraînent des discussions sur toutes les dépenses nécessaires pour la personne âgée», explique-t-elle . Les abus financiers se nichent aussi dans les détails. Les professionnels de la prise en charge de la dépendance le savent. Des proches se font invariablement inviter par la personne âgée. D'autres conditionnent leurs visites au paiement d'un nouveau scooter, de vêtements… «Certains tuteurs peu attentifs se débarrassent parfois sans considération des affaires personnelles des personnes âgées. Des indélicatesses dont elles peuvent mettre longtemps à se remettre», ajoute Dominique Mongin. «La vigilance s'est tout de même renforcée depuis une dizaine d'années. Avant, tout le monde intervenait sur les comptes de la personne âgée!» nuance cette dernière.

 

Les personnes âgées, l’or gris des promoteurs

(source web argent)

Avec le retrait relatif du secteur public des soins de longue durée, les résidences pour personnes âgées représentent un nouvel Eldorado pour les promoteurs privés. La Caisse de dépôt et placement du Québec a pris le train elle aussi, elle qui vient d’acheter une nouvelle résidence dans l’ouest de Montréal.

La Caisse, à travers une filiale immobilière, a fait récemment l’acquisition d'une résidence de 266 logements pour personnes âgées à Lachine au coût de 30,8 millions de dollars.

Selon Eddy Savoie, président des Résidences Soleil, les fonds de pension investissent de plus en plus dans les résidences pour gens du bel âge, ce qui mène à une relative abondance de l’offre, du moins dans le créneau des résidences entièrement privées destinées à une clientèle fortunée.

«Dès que des organisations comme les fonds de pension voient un secteur qui se porte bien, elles sont tentées d’investir dedans. Malheureusement, elles oublient parfois qu’il faut un cœur pour diriger ces résidences », dit-il.

M. Savoie ajoute que des promoteurs ont tendance à s’endetter lourdement pour construire de nouvelles résidences, ce qui entraîne un impératif de résultats à court terme. «Contrairement à eux, nous ne sommes pas surhypothéqués», mentionne-t-il.

Pénurie ailleurs

Parallèlement à cela, il faut noter une pénurie de résidences dans le secteur des ressources intermédiaires d’hébergement, où des promoteurs commencent aussi à s’activer, selon Jacques Fournier, responsable du dossier santé à l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées.

Les ressources intermédiaires d’hébergement représentent une forme de partenariat public-privé où le gouvernement paie une somme à des promoteurs pour qu’ils hébergent des personnes âgées semi-autonomes qui n’ont pas les moyens de se payer une résidence purement privée.

La baisse du nombre de place en CHSLD a accentué la demande pour ce genre de produit, signale M. Fournier.

La présidente de l’Association des ressources intermédiaires, Martine Castonguay, souligne que de grands acteurs s’impliquent désormais dans ce marché fragmenté où l’offre peine à répondre à la demande.

Alors que traditionnellement le nombre de lits dans était limité dans les résidences, on voit de plus en plus de méga-ressources intermédiaires, particulièrement dans la région de Montréal.

«À Montréal, on est rendu à des établissements de 200 lits. Ça s’explique par la rareté des espaces et le coûts des terrains», mentionne Mme Castonguay.

M. Fournier se montre inquiet de cette évolution. Il souligne que la petite taille des établissements conférait un aspect humain aux ressources intermédiaires. Il ajoute que l’appétit de profit des promoteurs peut les entraîner à rogner sur certaines dépenses, en ce qui a trait aux soins prodigués ou à l’encadrement de personnes vulnérables.

«Au lieu d’avoir deux agents de sécurité pendant la nuit, un promoteur va n’en garder qu’un. Il est arrivé que l’agent s’endorme et qu’une personne âgée meure pendant la nuit», dit-il.

M. Fournier tient à préciser que la grande majorité des ressources intermédiaires sont bien tenues. «80% des établissements sont très corrects. Il y en a peut-être 20% qui posent problème, mais 20%, ce n’est quand même pas rien. Si on vous disait que 20% des restaurants à Montréal sont insalubres, vous réagiriez comment?», demande-t-il.

 

 

Le business de la dépendance surfe sur les subventions

(source - Slate.fr)

 

La dépendance est devenue en France un des secteurs les plus subventionnés. Il existe une myriade de subventions et d’aides mises à disposition directement ou indirectement des établissements privés commerciaux spécialisés dans l’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (les EHPAD). On estime le coût annuel de la dépendance pour la collectivité à près de 22 milliards d’euros par an. Les groupes qui gèrent ces EHPAD reçoivent des subventions pour leurs travaux d’investissement et de modernisation de la part de la CNSA et des conseils généraux. Le financement global des établissements accordé par la CNSA est de l’ordre de 7 milliards d’euros par an. Toutefois, difficile d’obtenir le montant exact alloué par ces deux entités aux EHPAD privés lucratifs. A se demander si ces administrations mesurent réellement ce qu’elles versent et si elles évaluent l’intérêt et l’efficacité de leurs aides. Quoi qu’il en soit les soutiens ne s’arrêtent pas là : Les EHPAD peuvent aussi obtenir des fonds européens et bénéficier pour leurs travaux d’une TVA à taux réduit à 5,5%.

 

Pas de risque d’insolvabilité

Ces aides sont toutefois conditionnées. En contrepartie des subventions, les établissements doivent disposer d’un certain nombre de lits médicalisés et d’un nombre défini de personnes âgées habilitées à l’aide sociale. En revanche, les frais de personnel hospitalier sont pris en charge par la CNAM. Et pour finir, les clients eux-mêmes, c'est-à-dire les personnes âgées, reçoivent une allocation pour la perte d’autonomie (APA) qui couvrent aussi certains frais liés à la dépendance. Au total, 2,6 milliards d’euros ont été alloués en 2008 au titre de l’APA aux personnes âgées logées en établissement. Les tarifs soins, pour leur part, sont couverts par l’assurance maladie. Les maisons de retraites sont donc garanties contre d’éventuels risques d’insolvabilité de leurs clients sur les parties soins et dépendance. Existe-t-il un autre secteur privé où l’investissement, les frais de personnel et les dépenses des clients sont en partie pris en charge par la collectivité ?

 

Les groupes privés qui gèrent ces EHPAD bénéficient d’un cadre idéal, un business model « gagnant- gagnant », où ils perçoivent des subventions à tous les niveaux. Le secteur est en pleine ébullition. Les groupes se façonnent, fusionnent, le marché est en phase de consolidation. Pour autant, les financiers et les fonds d’investissement en particulier ont une préférence pour les critères financiers au détriment des critères éthiques. Ils ont tendance pour valoriser leurs entreprises à comprimer les coûts pour faire gonfler les bénéfices. Et en général comprimer les coûts, c’est faire pression sur la masse salariale, c'est-à-dire sur les effectifs et les salaires.

 

Répartition déséquilibrée

Si le secteur est florissant, reste que les premiers bénéficiaires des subventions publiques ne sont peut-être pas à première vue les personnes visées. Le reste à charge pour les personnes âgées est en constante augmentation et les rémunérations et les effectifs du personnel soignant n’ont pas progressé. Les seniors ne bénéficient pas en priorité de tous les subsides publics déversés sur ce cinquième risque que représente la dépendance. A contrario, les groupes privés commerciaux qui gèrent les EHPAD enregistrent des résultats records. Ces groupes ont raison de profiter de la manne publique qui leur est allouée. C’est de la responsabilité du CNSA et des conseils généraux de se poser les bonnes questions. A qui va l’argent distribué ?

 

La prise en charge collective est sans doute indispensable pour garantir un minimum de protection pour les personnes âgées mais la répartition des subventions reste pour l’heure déséquilibrée et mal orientée. Alors que les députés planchent actuellement sur une belle question : « Quelle solidarité voulons-nous pour la France du 21ième siècle ? », les caisses de la sécurité sociale restent désespérément vides. Administrations et députés demandent toujours plus d’argent à allouer. La collectivité, c'est-à-dire les contribuables, subventionne. Les entreprises mettent à leur profit ces aides. Tout le monde pense être dans son bon droit. Sauf que l’Etat, sous couvert d’améliorer la prise en charge des personnes âgées, subventionne sans contrôleau détriment des comptes publics et de nos 1600 milliards d’euros de dette. En période de disette budgétaire, il faudrait peut-être vérifier de plus près l’efficacité de la générosité des contribuables.

 

 

EN ALLEMAGNE

quatre seniors jugés pour enlèvement et séquestration

En Bavière, quatre seniors sont jugés depuis le début de la semaine pour l’enlèvement et la séquestration d’un conseiller financier, indique un récent article du quotidien Süddeutsche Zeitung. Ce fait divers allemand met en lumière un phénomène qui se développe depuis quelques années avec le vieillissement de la population : celui du crime « gris ». Autrement dit, des crimes et délits commis par des seniors.

Les faits : en juin 2009 dans le sud de l’Allemagne, quatre seniors (hommes et femmes) âgés de 60 à 79 ans ont enlevé et séquestré leur conseiller financier. Ils lui reprochaient d’avoir perdu 2.5 millions d’euros dans des placements financiers hasardeux…

Lors de cette prise d’otage, les deux couples sont parvenus à faire signer à leur victime (enfermée dans un carton, ligotée et bâillonnée) une reconnaissance de dettes pour la somme qui s’était « envolée ». Le conseiller financier est finalement parvenu à donner l’alerte. Un groupe d’intervention de la police locale l’a enfin libéré après quatre jours d’enlèvement.

Les quatre seniors comparaissent depuis lundi devant un tribunal allemand. Quant au conseiller financier, il fait l’objet d’une enquête pour escroquerie… Au-delà de ce fait divers, cet article met en lumière un phénomène de société qui tend à se développer : le crime gris (ou criminalité senior).

 

AU JAPON

des chiffres parus dans la presse nippone fin 2007 indiquaient que la délinquance des plus de 65 ans avait triplé au cours des dix dernières années, et que le phénomène continuait à s’amplifier...

Certains aînés volent parce qu’ils sont totalement démunis, d’autres commettent des crimes passionnels ou pour « soulager » leur conjoint condamné par la maladie et d’autres encore, perpètrent des délits pour retourner en prison (où l’on là au moins, on s’occupe d’eux !)…

La situation est telle au Pays du soleil levant, que les quelques soixante-dix centres pénitenciers commencent à s'adapter aux nouveaux besoins de ces détenus âgés. Certains sont maintenant équipés de rampes pour les fauteuils roulants, de poignées dans les salles de bains et disposent d’infirmières spécialement formées qui aident les prisonniers à prendre leurs repas.

A noter également qu’en septembre 2009, trois prisonniers seniors japonais –dont deux condamnés alors qu’ils avaient déjà 60 ans- ont été exécutés par pendaison.

 EN FRANCE

Dans ce contexte, la police française commence à travailler sur cette problématique du « crime gris ». Comme le souligne un récent article du quotidien Le Monde, la délégation à la prospective et à la stratégie a édité un rapport intitulé « Contexte stratégique de la sécurité intérieure à l'horizon 2025 » qui analyse les « tendances lourdes ou émergentes » en matière de sécurité.

 

Et parmi ces tendances lourdes, la criminalité senior. Ainsi, la police envisage d’ores et déjà –et sérieusement- la montée en puissance du « crime gris » dans les années à venir et la nécessaire mise en place de prisons réservées aux détenus de plus de 60 ans… Comme le précise encore le quotidien, une étude sur « le vieillissement de la population et les besoins de la sécurité intérieure » devrait d’ailleurs être présentée au mois de février...

 

Selon les experts en criminologie, cette augmentation de la criminalité chez les seniors s'expliquerait principalement par la paupérisation des plus de 65 ans, par l'explosion de la cellule familiale et par l'isolement des personnes âgées.

 

 

Des résidents satisfaits de leur vie en EHPAD

Sortir plus souvent, tel est le souhait de 38% des résidents d'établissement pour personnes âgées (EHPA). Ceux-ci ont été interrogés, ainsi que leurs proches, en 2007, dans le cadre d'une enquête très complète menée par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DRESS) destinée à mieux connaître les conditions de prise en charge et d'existence des aînés et à apprécier leur niveau de satisfaction tant en termes de soins et prestation que de socialisation.

Autres motifs d'insatisfaction liés à la vie en maison de retraite: le repas du soir servi trop tôt (pour 17%) et le manque de disponibilité du personnel (pour 15 à 20%). Trois résidents sur dix affirment même ne connaître ni les prénoms, ni les noms, ni les fonctions du personnel de l'établissement qu'ils voient au quotidien.

Néanmoins, 36% des résidents déclarent vivre "très bien" en EHPA et 50% "plutôt bien", soit 86% de satisfaits. Côté socialisation, une grande majorité des résidents (78%) déclarent s'être fait des amis ou des connaissances parmi

les autres résidents. Si les deux tiers disent participer aux activités collectives organisées, écouter la radio ou regarder la télévision reste néanmoins leur activité principale (citée pour 49% d'entre eux contre 28% pour les activités collectives). Les plus dépendants, pour lesquels la nature des activités effectuées a été recueillie auprès de leurs proches, se reposent (38% d'entre eux) ou "s'ennuient, regardent par la fenêtre..." (37% d'entre eux).

A la question "Pour quelles raisons êtes-vous (est-il) entré en maison de retraite?", les résidents et leurs proches répondent que l'état de santé ou l'âge de la personne a été le principal motif. Les résidents citent, ensuite, mais nettement moins fréquemment, leur sentiment de solitude et le fait que leur entourage ne pouvait plus les aider. L'âge moyen d'entrée en établissement de retraite est de 83 ans et 5 mois. Avant cela, la majorité des résidents étaient aidés à leur domicile : pour 69% d'entre eux par leur famille mais aussi, dans 63% des cas, par des professionnels de l'aide à domicile ou du secteur médical. Les trois quarts des personnes âgées affirment qu'elles ont bien vécu leur entrée en institution.

Un constat inattendu, quand on sait que plus de la moitié des Français déclarent que vivre en EHPAD n'est pas concevable pour eux et que seuls 17% d'entre eux envisageraient de placer un de leurs parents dans une institution spécialisée si celui-ci devenait dépendant...

Ce qui confirme que les réponses des proches sont parfois à manier avec précaution. En effet, le dernier chapitre de l'enquête, titré "Les résidents en EHPA et leurs proches, des opinions pas toujours identiques", s'attache à repérer les principales convergences ou divergences entre leurs réponses. Or, concernant l'entrée en maison de retraite, 21% des résidents considèrent qu'ils étaient préparés à une entrée en établissement, contre 53% aux dires de leurs proches.

 

(SOURCE ,L'Actualité Sociales Hebdomadaires, 18 Février 2011)

 

 

Le boom des maisons de retraite ne fait que commencer

La course à la taille a repris de plus belle entre les grands opérateurs de la dépendance, un secteur qui comprend les cliniques de soins post-opératoires et de rééducation ainsi que les maisons de retraite médicalisées, deux métiers complémentaires. Alors que Korian a été dépassé, fin décembre, par Orpéa qui a réalisé une grosse acquisition, la fusion, effective depuis janvier, du numéro trois Dolcéa et du numéro cinq Domus Vie a donné naissance à un nouveau leader, le groupe DVD. Ce dernier envisage une introduction en Bourse en 2013 pour poursuivre son développement. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour une poursuite de la concentration.

Une visibilité extrêmement rare

Avec les progrès de la médecine, l’entrée en maison de retraite intervient plus tard, à l’âge de 83 ans en moyenne, mais s’accompagne d’un niveau de dépendance plus lourd (désorientation, Alzheimer…) nécessitant une médicalisation accrue. Or, d’ici à 2015, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans va augmenter de 66 % par rapport à 2008, alors que les capacités d’accueil sont insuffisantes ou inadaptées. Il manque près de 60.000 lits à cet horizon, un nombre à comparer à un quota d’autorisations d’ouverture de lits octroyé par l’Etat qui se limite historiquement à 6.000 lits par an. Pour Goldman Sachs, « cette demande non satisfaite permet aux opérateurs privés français de conserver des taux d’occupation de 95 %, ce qui octroie à cette niche sectorielle un attrait spécifique ». Le secteur public, qui représente 80 % du marché des maisons de retraite, ayant peu de moyens pour investir, l’essentiel des développements et modernisations sont captés par le privé. Les acteurs cotés en ont profité. Grâce aux nombreuses emplettes effectuées ces dernières années (rachat de sites vétustes nécessitant des rénovations) et aux créations d’établissements ils se sont constitué des portefeuilles de lits en chantier leur assurant une progression annuelle supérieure à 10 %. Médica et Orpéa revendiquent notamment une croissance sécurisée de plus de 40 % d’ici à 2012. Point remarquable, malgré le poids du développement (lié aux lits non exploités et donc déficitaires), ces sociétés réussissent à maintenir leur rentabilité (entre 23 % et 26 % de marge d’excédent brut d’exploitation corrigé des loyers) grâce à la part croissante d‘établissements arrivant à maturité.

 

 

 

 

La dette n’est plus un boulet

 

Le secteur étant par essence très capitalistique, chaque groupe a choisi une politique immobilière différente. Orpéa conserve une grande partie des murs de son réseau, contrairement à Korian qui les externalise. Reste que les craintes sur l’exposition immobilière et la dette, sources d’inquiétude entre 2007 et 2009, se sont amenuisées. « Dans un contexte de credit crunch en 2008, les leaders du secteur privé ont continué à trouver des sources de financement, aidés par les banques qui retraitent dans leurs calculs de ratios la dette immobilière, signe d’une grande confiance dans la valorisation intrinsèque de ce type d’actifs. D’ailleurs, les groupes cotés devraient être en mesure de revaloriser leurs actifs immobiliers de qualité en 2010 à des taux de capitalisation avantageux. En outre, l’environnement de financement et de taux est aujourd’hui favorable pour le secteur », explique Cédric Moreau, analyste chez Bryan Garnier. Korian et Médica ont refinancé leur dette dans d’excellentes conditions en 2010, Orpéa et Le Noble Age ont, il y a peu, réussi d’importantes émissions obligataires. Au global, les bilans se sont assainis, l’appétit des investisseurs ne se démentant pas.

Enfin, la mise en place en 2013 de nouvelles normes IFRS, caractérisées par un retraitement des loyers en dette, va particulièrement concerner les acteurs du secteur. dont elle permettra une meilleure comparabilité. Ironie du sort, elle devrait favoriser les plus endettés comme Orpéa qui possèdent un patrimoine solide.

Le réglementaire est maîtrisé

Si le tarif d’hébergement qui représente 70 % du prix de journée est libre, les 30 % restants sont remboursés par la Sécurité sociale. La perspective d’un durcissement de la réglementation jusqu’ici jugée préoccupante par les marchés constitue plutôt une opportunité pour les acteurs bien gérés.

 

 

A travers des forfaits stricts totalement remboursés par la Sécurité sociale, les opérateurs vont se voir imposer d’ici à 2013 la prise en charge des médicaments et des soins médicaux, ce qui nécessite une organisation plus coûteuse (embauche d’un pharmacien…). « Nous sommes très sereins quant à l’impact de ce système, dont nous avons l’expérience dans nos cliniques de rééducation », explique le président de Médica, Jacques Bailet. Les gagnants seront, en effet, ceux qui auront optimisé leurs coûts en jouant sur l’effet de taille (centralisation des achats…) afin de préserver leurs marges. Les petits acteurs peu rentables risquent d’être fragilisés, accroissant le nombre de cibles potentielles pour les grands groupes.

 

Le secteur est très atomisé, avec 70 % du marché constitué de plus de 1.600 établissements indépendants. Enfin, la création par les tutelles d’ici à 2012 d’un nouveau système d’accréditation plus strict va se traduire, cette année, par un gel temporaire des autorisations d’ouverture. « A court terme, la croissance externe est notre seule solution de développement », conclut Jacques Bailet. De quoi accélérer encore la consolidation.

Tous va bien pour les opérateurs privés

Les craintes liées à la dette et aux évolutions réglementaires, qui ne nous paraissent plus justifiées, ont été la cause d’une désaffection des investisseurs depuis deux ans. Les multiples de valorisation se situent 30 % en dessous de leur moyenne historique, et les valeurs (hors Médica, entré en Bourse en 2010) ont cédé plus de 20 % depuis janvier 2008, alors que l’indice Cac Mid 100 est resté stable sur cette période. Pourtant ces groupes ont, depuis, fortement accru leur taille et assaini leur bilan. « Sur la base d’un ratio moyen de valeur d’entreprise rapporté à l’excédent brut d’exploitation de 10 fois pour 2011, contre plus de 20 fois aux plus-hauts historiques, les valorisations sont désormais attractives si l’on tient compte des perspectives de croissance sécurisée renforcées pour les trois prochaines années », indique Cédric Moreau, chez Bryan, Garnier & Co. En outre, le débat en cours sur le financement de la dépendance met le secteur sous les projecteurs. Les groupes cotés, qui ciblent une clientèle aisée, s’estiment peu concernés par le risque d’insolvabilité des plus pauvres, mettant en avant un patrimoine moyen des personnes de 85 ans qui s’élève à 130.000 €. De nombreuses pistes de financement envisagées reposent sur les assureurs privés, qui viendraient, en contrepartie, accompagner le développement des groupes. De quoi relancer des mouvements capitalistiques, des assureurs privés ayant déjà fait leur entrée au capital de Korian, Médica et Le Noble Age. Orpéa, qui n’a pas de tels groupes au capital, pourrait être un partenaire de choix. Un rapprochement de Médica et Korian, via leur important actionnaire commun Predica, est aussi évoqué. Enfin, dans ce contexte d’effervescence, de grosses fortunes françaises s’intéresseraient de près au secteur.

 

 

Des salariés au bord de l'épuisement

 

Alors que le débat national sur la prise en charge de la dépendance était lancé, hier, par Nicolas Sarkozy,le syndicat FO alerte sur la « dégradation » des conditions de travail dans les EHPAD (1).

« Est-ce normal de devoir faire dîner les personnes âgées à 17 h 30 et de les coucher dans la foulée ? » « Il arrive que des collègues ne parviennent même plus à faire boire ou manger les résidants. Si l'un d'eux refuse de s'alimenter rapidement, on n'a pas le temps d'insister... » Les témoignages affluaient, hier, parmi les agents et salariés des EHPAD conviés, par le syndicat Force Ouvrière, pour parler de leurs conditions de travail. Profitant du démarrage de la consultation nationale lancée par le gouvernement sur la question de la dépendance des personnes âgées, FO voulait « tirer la sonnette d'alarme ». « Les conditions au quotidien se dégradent dans ces établissements pour les infirmiers, aides-soignants ou ASH (agents de service hospitalier). Et pour l'accueil des résidants également », explique Sylvie Moisan, secrétaire de FO au CHU de Nantes.

« À Saint-Nazaire, on compte deux infirmières seulement pour tourner la nuit pour 214 lits en EHPAD, poursuit Rachèle Barrion, secrétaire de la CGT-FO des hospitaliers de Saint-Nazaire. Donc, il est arrivé qu'il n'y ait personne pendant la nuit dans certaines structures sur le site de l'hôpital ! »

« Il y a des résidants qu'on ne lève pas du week-end, des douches auxquelles on renonce », reprend Sylvie Moisan. « Aujourd'hui, on fait de la maltraitance institutionnelle, assène Rachèle Barrion. Un jour, on pourrait nous demander des comptes, surtout quand on sait ce que ça coûte aux familles. » En moyenne, 1 500 € par mois, selon FO.

Cette autre agent témoigne : « Des aides-soignantes veulent changer d'orientation car elles n'y arrivent plus. » Un aide-soignant en gériatrie poursuit : « Quand vous travaillez trois week-ends sur quatre, que vous arrivez plus tôt le matin, que vous êtes appelé au pied-levé pour des remplacements, c'est votre vie de famille qui en prend un coup ! »

« La solution, c'est l'argent, mais personne ne peut en donner, résume Sylvie Moisan. Tout est question de moyens, comme pour ce qui se passe actuellement chez les magistrats. Il faut que l'État cesse de se désengager de ces financements ! D'autant que le secteur de la dépendance est créateur d'emplois. »

« Le progrès d'une société se mesure en deux termes : comment on prend en charge les plus petits et les plus vieux, reprend Rachèle Barrion. Là, on n'est plus dans le progrès. Vous savez, on n'a pas vu de changement après le plan Alzheimer de Jacques Chirac. Alors, le débat de Nicolas Sarkozy sur la dépendance, on n'en attend rien ! » « Nous, ce qu'on veut, conclut Sylvie Moisan, c'est permettre aux gens de vivre leur vieillesse dignement. Et pas seulement quand ils ont de l'argent pour s'offrir ça. »

 

 

Qu'ils se contentent de piocher dans leur porte-monnaie ou leur fassent modifier leur testament, des escrocs en tous genres profitent de la vulnérabilité des personnes âgées, à commencer par leur famille, selon un rapport remis mercredi au Médiateur de la République.

"C'est un phénomène qui va complètement bousculer non seulement la France mais l'ensemble du continent européen: on va avoir plus de 25% de personnes de 65 ans dans très peu de temps et ce sont souvent des personnes fragiles", très vulnérables aux escroqueries, a prévenu le Médiateur, Jean-Paul Delevoye, lors d'une conférence de presse.

La mission chargée d'étudier "la maltraitance financière à l'égard des personnes âgées dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux" a conclu dans son rapport que ce phénomène ne se produisait pas seulement dans les maisons de retraite mais avait, le plus souvent, une origine familiale.

"Je n'ai jamais vu en tant que Médiateur de la République (...) autant de violence au sein des familles, dans un espèce de combat d'intérêts avec des déchirements incroyables, et là il n'y a pas de limites à la malhonnêteté", a souligné M. Delevoye.

Le rapport dresse un catalogue de tous les abus financiers aux dépens des personnes âgées. Il évoque ainsi "les vols et escroqueries" consistant par exemple à pousser la personne vulnérable à des placements abusifs, à la forcer à accorder ou à souscrire des prêts, à lui faire changer les bénéficiaires de son assurance-vie, voire à modifier son testament.

Le rapport pointe aussi du doigt "les abus de faiblesse" comme les dons extorqués, les mariages arrangés, le logement occupé sans droit ni titre, ainsi que les "pratiques abusives de l'entourage" telles que les abus de procuration, les détournements des aides sociales ou des pensions de retraite.

En dehors de la famille, les aigrefins du commerce s'en donnent à coeur joie. Le rapport, qui évoque une "délinquance astucieuse", signale ainsi les prix de produits ou tarifs de services exorbitants pouvant être facturés aux personnes âgées, ou encore les prestations inutiles.

Les sectes peuvent aussi s'en prendre à ces personnes vulnérables. Consultée par les auteurs du rapport, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) note que les sectes peuvent sévir au domicile des personnes âgées ou dans les maisons de retraite médicalisées comme "auxiliaires bénévoles d'accompagnement en fin de vie".

S'ils restent des "lieux de protection", les établissements pour personnes âgées ne sont pas toujours irréprochables et "le vol d'argent et d'effets personnels" s'y est "largement banalisé", selon le rapport.

"Quand on entre en établissement, on ne devrait pas se contenter d'analyser la santé de la personne mais aussi son environnement psychologique, sa fragilité potentielle, de façon à pouvoir anticiper les mesures à prendre", a estimé M. Delevoye.

Il a souligné qu'"un tiers des demandes de mesures sont prononcées quand la personne est décédée", dans une référence aux juges des tutelles trop peu nombreux pour pouvoir examiner rapidement tous les dossiers, et a préconisé la création de "véritables tribunaux des tutelles".

Alors que le code pénal accorde une immunité en cas de vol commis au sein de la famille (ascendants, descendants, conjoints), il a demandé la levée de cette immunité.

Le rapport prône enfin une meilleure formation des professionnels, constatant que la méconnaissance de la loi du 5 mars 2007 sur la protection des majeurs restait un des principaux obstacles à la lutte contre la maltraitance financière.

(source  AFP)

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