Etude de cas AES

 

I - INTRODUCTION

            A) Présentation de la structure

            B) Présentation de la personne

            C) Les  raisons  de mon choix

II - HISTOIRE DE VIE 

III - PRESENTATION DES CAPACITES ET DIFFICULTES DE LA PERSONNE

           A) Moteur

            B) Cognitif

            C) Communication

            D) Social

            E) Affectif

            F) Habitudes, gouts, centres d’intérêts

IV - PROJET PERSONNALISE

          A) Sensoriel

            B) Caractère, attitude, comportement

V - L’AMP DANS LA REALISATION DU PROJET PERSONNALISE

            A) Ma participation dans l’élaboration du projet

            B) ma participation dans la mise en œuvre du projet

            C) Le suivi du projet

            D) L’évaluation du projet personnalisé

VI - CONCLUSION

I - INTRODUCTION

            A) Présentation de la structure       

            J’ai effectué mon premier stage au sein du Foyer xxxxxx , situé sur la commune d’xxxxxx, c’est un établissement de l’A.R.A.I.M.C. (association régionale d’aide aux infirmes moteurs cérébraux) association à but non lucratif régie par la loi 1901. L’A.R.A.I.M.C.regroupe sept établissements, tous consacrés à la prise en charge des personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale.

            La tutelle est le Conseil Général qui finance également le prix journée qui est d’un montant de 116,21 euros. Leurs studios (45 mètres carrés) étant considérés comme leur résidence principale, les résidents payent un loyer dont le montant est proportionnel à leurs revenus.

Les  résidents accueillis ont une pathologie motrice non évolutive sans déficience intellectuelle importante. Ils sont tous travailleurs de l’ESAT. (Etablissement et Service d’Aide par le Travail).

            L’équipe est composée de :  un chef de service, une psychologue, deux éducateurs spécialisés, 12 AMP.

Dans le cadre du Projet d’Etablissement, la mission du Foyer est de favoriser l’insertion de travailleurs handicapés (adultes de 18 à 60 ans) dans la ville par l’intermédiaire d’un logement et d’un accompagnement adaptés en visant à développer leurs capacités et leur participation sociale. Préparer ces personnes en situation de handicap à quitter le contexte institutionnel pour vivre en milieu ordinaire. Préparer les personnes rencontrant des difficultés en hébergement ordinaire à une réorientation vers une structure plus adaptée.

            B) Présentation de la personne

Melle I. est une jeune fille de 24 ans, atteinte d’infirmité motrice cérébrale sans déficience intellectuelle. Elle à intégré le Foyer xxxxxxxx à l’âge de dix huit ans puis le Foyer xxxxxx  dès son ouverture en 2009. Elle travaille à l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) aux ateliers bois et papèterie, elle est polyvalente sur ces deux poste, avide d‘apprentissages elle essaye tous les nouveaux postes. Elle bénéficie du statut de travailleur handicapé et d’une AAH (allocation adulte handicapé) ainsi que de l’APL.

          C) Les  raisons  de mon choix

Après observation de l’ensemble des résidents du Foyer xxxx , j’ai choisi Melle I. avec son accord car nous avons eu un très bon contact,  j‘ai été très surprise de ses capacités lors de notre première rencontre. Une relation de confiance mutuelle s’est instaurée peu à peu, elle m’a permis de prendre place auprès d’elle en tant que future AES, m’a guidé dans mes premiers pas, fait prendre conscience de mon rôle, m’a fait comprendre que l’institution n’avait aucuns mystères pour elle.

II - HISTOIRE DE VIE (Anamnèse)

            Melle I. est Originaire du xxxxx, elle est née au domicile. Elle a quitté le xxxx à l’âge de trois ans, a été accueillie au CAMSP (Centre d’action Médico Sociale Précoce)                                de xxxxxx, puis au centre xxxxxx à l’âge de six ans. Elle est présente au Foyer xxxxx depuis son ouverture en 2009.

            Melle I. est atteinte d’IMC (Infirmité Motrice Cérébrale) et d’un handicap d’origine inconnue, dont les causes vraisemblables, seraient périnatales (anoxie) Elle présente une dystonie généralisée qui est apparue progressivement avec une marche acquise seulement à l’âge de cinq ans.

En 1997, aggravation, de sa dystonie généralisée, à la suite d’un accident de la voie publique avec polytraumatisme et notion de traumatisme crânien.

Lors de cette accident, elle se trouvait avec sa maman dans la voiture,  celle-ci est décédée des suites de ses blessures.           

 Melle I. est issue d’une fratrie de 9 enfants (sachant que son papa s’est remarié).

Sa scolarité, au centre xxxxxx , s’est effectuée normalement malgré les nombreuses interventions chirurgicales au niveau des hanches, des genoux, des pieds…

            Agée d’une dizaine d’année et suite à une nouvelle intervention chirurgicale au niveau de la hanche droite, la consigne médicale était d’éviter la marche mais sa volonté et la force de caractère de Melle I. ont fait qu’elle n’a pas respecté la consigne.

Elle m’a expliqué s’être enfermée à clefs le soir dans sa chambre afin de se soustraire aux regards de  sa famille pour s’exercer à la marche et ce malgré la douleur. Elle ne voulait pas perdre sa possibilité de station debout.  D’après ses médecins, elle aurait bien fait, sinon après une trop longue immobilisation la marche aurait été perdue.

            Vers l’âge de sept huit ans Melle I. voyant ses frères, sœurs et  camarades de classe apprendre à  dessiner, écrire, elle a par elle-même décidé de faire la même chose mais avec ses pieds ! Elle a réussit ! Il est très impressionnant de voir Melle I. remplir un chèque, fouiller dans son sac, cuisiner ou faire son ménage uniquement grâce à ses pieds.  

            Melle I. a fait un jour ce qu’elle appelle « une bêtise», en cuisinant pour sa famille elle s’est brulé le pieds droit. Elle a subit une intervention chirurgicale avec greffe de peau.

III - PRESENTATION DES CAPACITES ET DIFFICULTES DE LA PERSONNE

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Des maux à la place des mots?

Des maux à la place des mots Depuis quelques mois, j'exerce la fonction d'A.M.P. dans une structure d'accueil spécialisée dans la maladie d'Alzheimer.

La Toilette?

Mon rôle d'Accompagnant éducatif et social n'est qu'une intervention dans la toilette et non pas une violation de son intimité et sa dignité que je respecte profondément ?

La Distance Nécessaire?

Est-ce que je dois être plus distante pour lui permettre d'accepter les autres soignants ? Est-ce que je ne rajoute pas de difficultés à son intégration

Non, je ne peux pas?

Quels autres moyens pouvons-nous envisager pour rompre l'isolement de Mme C. ? ces appels de sonnette ne cachent-ils pas une grande détresse morale ?

Je veux rentrer chez moi

Son regard est lourd de tristesse et de reproches. Elle m'avoue alors qu'elle a du mal à accepter de vivre ici, dans «cette unité fermée ».

Histoire de vie

Quand je la vois se déplacer, heureuse, je me dis que tant qu'il y a de l'espoir, il faut essayer,il suffit de le vouloir pour le pouvoir.

Etude de cas AES

Etude de cas , en tentant d’aider Melle I. dans son projet de passer son permis de conduire, j’ai eu peur de la mettre en situation d’échec

Différence/ routine et usure

En tant que future accompagnant éducatif et social je me suis posé ces questions : L’appareil de Mme X est-il bien ajusté à sa mâchoire ?

La regression

l’état de Mme B. s’est encore détérioré elle a subi d’autres examens médicaux, il s’avère qu’elle est probablement atteinte d’un cancer du pancréas

Un acte masculin?

je ne veux rien « bousculer », j’ai le sentiment qu’ils ont leurs habitudes, surtout dans les actes qui touchent à leur intimité.

Viens lire mes poémes

Ce qui je pense m’a retenu de venir plus tôt lire les poèmes de Mme M. c’est la peur de me rapprocher d’elle, d’avoir trop d’affect, ses joies souffrances.

Une longue épopée

Au bout d’un moment Mme C. me dit tout bas : « Annie ? Oui ? Tu crois que les toilettes sont accessibles ici ? »,

Se voiler la face

je n'aurais pas trouvé les mots qu'il aurait peut-être voulu entendre, donc j'ai préféré faire l'ignorante. Cela est-il mal ? Ou bien ? Je ne sais pas.

Maltraitance

Un lundi où j'effectuais mon service avec ma co-équipière, nous entendons hurler des mots très durs dans la chambre de Madame A

Ne pas toujour faire

Car FAIRE peut rendre une personne dépendante, ne pas FAIRE c'est lui faire garder son autonomie.

La casquette

Il me répond : "pour moi si, car je suis israélite" et il m'explique que dans sa religion, garder sa casquette n'est pas de l'impolitesse

Et alors si on s'aime

ils se retrouvent dans le salon et échangent des gestes tendres. Une dame âgée, assise non loin d'eux, surprend un « baiser furtif »

La Petite Ballade

Il nous faudra à l'avenir plus le surveiller sans pour autant l'enfermer car cet homme a besoin de se promener, de faire son petit tour

Mon ennui me pèse

A la fin du repas, je vais le rejoindre dans sa chambre. Il est  allongé et calmé. Je lui demande ce qui ne va pas. A ce moment-là, il baisse la tête et me dit: « Mon ennui me pèse,

La Machine

Elle semble très agitée,. Je mets ma main sur son épaule pour essayer de la calmer Elle s'agite et me dis: « la machine, la machine, arrêtez-la ! »

Les Gifles

Il est 19 heures. Je suis dans la salle à manger du Foyer de Vie où je fais mon stage depuis 15 jours. Je suis entourée du groupe des résidents,

La Charge de Travail

Elle baisse la tête et me répond : « je sais ma petite, je sais... ah, je voulais pas vous déranger »

La Fête d'Halloween

Je réalise alors ma maladresse et celle de l'ensemble du personnel. Je me rends compte que tout ce décors l'affecte vraiment et le met mal à l'aise.

J'ai fait ça toute ma vie?

Il semblerait qu'elle n'ait pas bien pris ses repères dans son nouveau lieu de vie. Elle est dans le déni, celui de la perte de sa position sociale.
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