widget-member .form-group small a:first-of-type { display: none; }

Je veux rentrer chez moi

 Mme H. est âgée de 82 ans. Elle vit dans la maison de retraite où je travaille, depuis 2 ans, suite au décès de son mari.

C'est son fils qui a préféré la faire entrer en institution pour qu'elle soit mieux prise en charge. Mme H. est atteinte de bouffées délirantes aiguës.

Cela se caractérise chez elle par des idées délirantes, des troubles de l'humeur et du sommeil. Sinon, elle est parfaitement autonome dans sa vie quotidienne.

Ce jour-là, lors du repas, Mme H. vient vers moi, très agitée, et me demande de lui ouvrir la porte car « ses deux chiens l'attendent chez elle et qu'il faut absolument qu'elle leur porte à manger ».
 
Elle ouvre alors son sac à main pour me montrer le repas qu'elle va leur amener (le sien !).
 
Pour la calmer, je lui dis qu'il fait déjà nuit mais qu'elle peut laisser le repas dans le frigidaire de la cuisine jusqu'au lendemain. Je lui dis de ne pas trop s'inquiéter car son fils doit certainement s'occuper des chiens. Elle s'arrête.
 
Son regard est lourd de tristesse et de reproches. Je la raccompagne dans sa chambre.
 
Elle m'avoue alors qu'elle a du mal à accepter de vivre ici, dans «cette unité fermée ».
 
Je la rassure un peu et repars. Je me sens désemparée et impuissante.
 
Lors de la réunion d'équipe, je parle de ce qui s'est passé. Je dis ce que j'ai ressenti.
 
Je savais que la réponse que je lui avait donnée était une fuite. J'ai envie que nous aidions Mme H. et je propose qu'on puisse parler avec son fils.

Il faudrait qu'il amène les chiens dans l'institution pour rassurer Mme H. dans un premier temps. L'équipe accepte exceptionnellement.

 
Ensuite, je propose de demander à son fils de l'amener voir ses amis ou voisins de temps en temps.
 
S'il ne pense pas pouvoir le faire, proposer à Mme H., dans un premier temps, de les accueillir le dimanche dans l'institution car ce que veut Mme H., c'est surtout renouer les contacts avec son milieu familial et amical.
 
C'est très important pour qu'elle se stabilise. Elle SUBIT son installation dans l'institution. Il faut qu'elle puisse organiser sa nouvelle vie.
En parallèle, je propose de sortir Mme H. de temps en temps au village pour qu'elle fasse ses petites emplettes.
 
Elle en est capable et cela lui redonnera confiance en elle.
 
L'équipe me fait confiance et propose qu'on mette cela en place, progressivement, en observant les réactions de Mme H. Je me sens soulagée et heureuse pour elle.
 
Je dois appeler son fils le lendemain et je vais en parler avec Mme H. pour savoir comment elle envisage ces différents aspects de sa prise en charge.
Dianne Frémont
étudiante IRTS

Nouveau programme AES Valider le DF 1 à DF 5

Pour seulement 14€90 commencer de suite à réviser

Obtenez vos identjifiants 7jours/7 24h/24  

1 Cliquer sur PayPal Acheter ou Carte Bancaire

2 Créez votre identifiant et mot de passe

3 Commencez à réviser

ACHETER

Menu

Etude de Situation n° 1

Des maux à la place des mots Depuis quelques mois, j'exerce la fonction d'A.M.P. dans une structure d'accueil spécialisée dans la maladie d'Alzheimer.

Etude de Situation n° 2

Mon rôle d'Accompagnant éducatif et social n'est qu'une intervention dans la toilette et non pas une violation de son intimité et sa dignité que je respecte profondément ?

Etude de Situation

Est-ce que je dois être plus distante pour lui permettre d'accepter les autres soignants ? Est-ce que je ne rajoute pas de difficultés à son intégration

Etude de Situation n° 4

Quels autres moyens pouvons-nous envisager pour rompre l'isolement de Mme C. ? ces appels de sonnette ne cachent-ils pas une grande détresse morale ?

Je veux rentrer chez moi

Son regard est lourd de tristesse et de reproches. Elle m'avoue alors qu'elle a du mal à accepter de vivre ici, dans «cette unité fermée ».

Histoire de vie

Quand je la vois se déplacer, heureuse, je me dis que tant qu'il y a de l'espoir, il faut essayer,il suffit de le vouloir pour le pouvoir.

Etude de cas AES

Etude de cas , en tentant d’aider Melle I. dans son projet de passer son permis de conduire, j’ai eu peur de la mettre en situation d’échec

Différence/ routine et usure professionnelle

En tant que future accompagnant éducatif et social je me suis posé ces questions : L’appareil de Mme X est-il bien ajusté à sa mâchoire ?

La regression

l’état de Mme B. s’est encore détérioré elle a subi d’autres examens médicaux, il s’avère qu’elle est probablement atteinte d’un cancer du pancréas

Un acte masculin

je ne veux rien « bousculer », j’ai le sentiment qu’ils ont leurs habitudes, surtout dans les actes qui touchent à leur intimité.

Viens lire mes poémes

Ce qui je pense m’a retenu de venir plus tôt lire les poèmes de Mme M. c’est la peur de me rapprocher d’elle, d’avoir trop d’affect, ses joies souffrances.

Une longue épopée

Au bout d’un moment Mme C. me dit tout bas : « Annie ? Oui ? Tu crois que les toilettes sont accessibles ici ? »,

Se voiler la face

je n'aurais pas trouvé les mots qu'il aurait peut-être voulu entendre, donc j'ai préféré faire l'ignorante. Cela est-il mal ? Ou bien ? Je ne sais pas.

Maltraitance

Un lundi où j'effectuais mon service avec ma co-équipière, nous entendons hurler des mots très durs dans la chambre de Madame A

Ne pas toujour faire

Car FAIRE peut rendre une personne dépendante, ne pas FAIRE c'est lui faire garder son autonomie.

La casquette

Il me répond : "pour moi si, car je suis israélite" et il m'explique que dans sa religion, garder sa casquette n'est pas de l'impolitesse

Et alors si on s'aime

ils se retrouvent dans le salon et échangent des gestes tendres. Une dame âgée, assise non loin d'eux, surprend un « baiser furtif »

La Petite Ballade

Il nous faudra à l'avenir plus le surveiller sans pour autant l'enfermer car cet homme a besoin de se promener, de faire son petit tour

Mon ennui me pèse

A la fin du repas, je vais le rejoindre dans sa chambre. Il est  allongé et calmé. Je lui demande ce qui ne va pas. A ce moment-là, il baisse la tête et me dit: « Mon ennui me pèse,

La Machine

Elle semble très agitée,. Je mets ma main sur son épaule pour essayer de la calmer Elle s'agite et me dis: « la machine, la machine, arrêtez-la ! »

Les Gifles

Il est 19 heures. Je suis dans la salle à manger du Foyer de Vie où je fais mon stage depuis 15 jours. Je suis entourée du groupe des résidents,

La Charge de Travail

Elle baisse la tête et me répond : « je sais ma petite, je sais... ah, je voulais pas vous déranger »

La Fête d'Halloween

Je réalise alors ma maladresse et celle de l'ensemble du personnel. Je me rends compte que tout ce décors l'affecte vraiment et le met mal à l'aise.

J'ai fait ça toute ma vie

Il semblerait qu'elle n'ait pas bien pris ses repères dans son nouveau lieu de vie. Elle est dans le déni, celui de la perte de sa position sociale.
Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam