widget-member .form-group small a:first-of-type { display: none; }

Et alors si on s'aime

Mr V. et Mme L. vivent dans la maison de retraite où je travaille.
 
Elle, âgée de 70 ans, a été placée par ses filles qui ne pouvaient plus s'occuper d'elle.
 
Elle se mettait en danger chez elle car perdait l'équilibre souvent.
 
Lui est «jeune» par rapport aux autres résidents (58 ans). Il souffre d'alcoolisme et est atteint de la maladie de Korsakoff.
 
Cela se traduit par des troubles de mémoire très importants qui ne lui permettent plus de vivre seul sans se mettre en difficulté. Il n'est là que depuis 2 ans. Elle, depuis quelques années.
 
Ils se sont rencontrés et aiment à être ensemble.
 
Un après-midi, après le repas, ils se retrouvent dans le salon et échangent des gestes tendres. Une dame âgée, assise non loin d'eux, surprend un « baiser furtif ».
Elle se dirige rapidement vers l'A.S. qui est là et lui dit: « oh, ils peuvent pas faire ça ailleurs, c'est dégoûtant et c'est plus de leur âge ».
 
Le couple l'entend et Mr V. répond : « et alors, si on s'aime... » La personne partira en bougonnant. Je passe à ce moment là et je vois ce qu'il se passe. Je souris intérieurement. Je me pose quand même la question : «pourquoi y a-t-il un âge où les manifestations de la tendresse sont indécentes?>'
Il est vrai que ces 2 personnes vivent leur bonheur sans se rendre compte de ce qu'elles renvoient aux autres comme manques.
 
Ceci dit, elles vivent dans des chambres séparées où elles ne peuvent monter parce que le ménage a été fait. Alors où est l'espace privé - intime qu'on leur accorde ?
D'autre part, cette tendresse chez les adultes renvoient, clairement ou non, à leur sexualité qui peut aboutir. Comment envisage-t-on chacun (résident - soignant) la sexualité des personnes âgées ?
 
En fonction de notre ouverture d'esprit : on l'imagine plus ou moins, avec plus ou moins de tolérance. La sexualité chez la personne âgée est
- vécue comme une obscénité par leurs pairs et par les plus jeunes aussi...
 
Pourquoi cette barrière ? Dans l'établissement, il n'y a pas de chambre pour couple. C'est cela qui engendre que la tendresse de Mr V. et Mme L. soit étalée, au vu et au su de tout l'établissement.
 
Ceci est (<dangereux » pour leur épanouissement, pour ce que cela peut provoquer comme agressivité chez le personnel désemparé (une A.S. a séparé leurs mains jointes une fois) et chez les résidents agacés, gênés ou jaloux aussi peut-être.

C'est à l'établissement d'accueil de réfléchir à l'épanouissement relationnel, amoureux, sexuel des personnes âgées qu'il accueille. Aimer est un droit légitime qui ne vise pas qu'une catégorie d'âge.
 
La Maison de Retraite est un lieu de vie et l'Amour n'est-il pas un des moteurs de la Vie ?
 
Alors à nous personnel, direction, de réfléchir à ce qu'on permet ou non de l'expression de l'Amour.
Dianne Frémont
étudiante IRTS

Nouveau programme AES Valider le DF 1 à DF 5

Pour seulement 14€90 commencer de suite à réviser

Obtenez vos identjifiants 7jours/7 24h/24  

1 Cliquer sur PayPal Acheter ou Carte Bancaire

2 Créez votre identifiant et mot de passe

3 Commencez à réviser

ACHETER

Menu

Etude de Situation n° 1

Des maux à la place des mots Depuis quelques mois, j'exerce la fonction d'A.M.P. dans une structure d'accueil spécialisée dans la maladie d'Alzheimer.

Etude de Situation n° 2

Mon rôle d'Accompagnant éducatif et social n'est qu'une intervention dans la toilette et non pas une violation de son intimité et sa dignité que je respecte profondément ?

Etude de Situation

Est-ce que je dois être plus distante pour lui permettre d'accepter les autres soignants ? Est-ce que je ne rajoute pas de difficultés à son intégration

Etude de Situation n° 4

Quels autres moyens pouvons-nous envisager pour rompre l'isolement de Mme C. ? ces appels de sonnette ne cachent-ils pas une grande détresse morale ?

Je veux rentrer chez moi

Son regard est lourd de tristesse et de reproches. Elle m'avoue alors qu'elle a du mal à accepter de vivre ici, dans «cette unité fermée ».

Histoire de vie

Quand je la vois se déplacer, heureuse, je me dis que tant qu'il y a de l'espoir, il faut essayer,il suffit de le vouloir pour le pouvoir.

Etude de cas AES

Etude de cas , en tentant d’aider Melle I. dans son projet de passer son permis de conduire, j’ai eu peur de la mettre en situation d’échec

Différence/ routine et usure professionnelle

En tant que future accompagnant éducatif et social je me suis posé ces questions : L’appareil de Mme X est-il bien ajusté à sa mâchoire ?

La regression

l’état de Mme B. s’est encore détérioré elle a subi d’autres examens médicaux, il s’avère qu’elle est probablement atteinte d’un cancer du pancréas

Un acte masculin

je ne veux rien « bousculer », j’ai le sentiment qu’ils ont leurs habitudes, surtout dans les actes qui touchent à leur intimité.

Viens lire mes poémes

Ce qui je pense m’a retenu de venir plus tôt lire les poèmes de Mme M. c’est la peur de me rapprocher d’elle, d’avoir trop d’affect, ses joies souffrances.

Une longue épopée

Au bout d’un moment Mme C. me dit tout bas : « Annie ? Oui ? Tu crois que les toilettes sont accessibles ici ? »,

Se voiler la face

je n'aurais pas trouvé les mots qu'il aurait peut-être voulu entendre, donc j'ai préféré faire l'ignorante. Cela est-il mal ? Ou bien ? Je ne sais pas.

Maltraitance

Un lundi où j'effectuais mon service avec ma co-équipière, nous entendons hurler des mots très durs dans la chambre de Madame A

Ne pas toujour faire

Car FAIRE peut rendre une personne dépendante, ne pas FAIRE c'est lui faire garder son autonomie.

La casquette

Il me répond : "pour moi si, car je suis israélite" et il m'explique que dans sa religion, garder sa casquette n'est pas de l'impolitesse

Et alors si on s'aime

ils se retrouvent dans le salon et échangent des gestes tendres. Une dame âgée, assise non loin d'eux, surprend un « baiser furtif »

La Petite Ballade

Il nous faudra à l'avenir plus le surveiller sans pour autant l'enfermer car cet homme a besoin de se promener, de faire son petit tour

La Machine

Elle semble très agitée,. Je mets ma main sur son épaule pour essayer de la calmer Elle s'agite et me dis: « la machine, la machine, arrêtez-la ! »

Les Gifles

Il est 19 heures. Je suis dans la salle à manger du Foyer de Vie où je fais mon stage depuis 15 jours. Je suis entourée du groupe des résidents,

La Charge de Travail

Elle baisse la tête et me répond : « je sais ma petite, je sais... ah, je voulais pas vous déranger »

La Fête d'Halloween

Je réalise alors ma maladresse et celle de l'ensemble du personnel. Je me rends compte que tout ce décors l'affecte vraiment et le met mal à l'aise.

J'ai fait ça toute ma vie

Il semblerait qu'elle n'ait pas bien pris ses repères dans son nouveau lieu de vie. Elle est dans le déni, celui de la perte de sa position sociale.

Mon ennui me pèse

A la fin du repas, je vais le rejoindre dans sa chambre. Il est  allongé et calmé. Je lui demande ce qui ne va pas. A ce moment-là, il baisse la tête et me dit: « Mon ennui me pèse,
Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam