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J'ai fait ça toute ma vie

 
il est 7 h. du matin et je commence ma journée à la Maison de Retraite.
Je vais voir Mme B. qui souffre d'une fracture du col du fémur depuis environ une semaine.
Je frappe à la porte de sa chambre, c'est sa voisine, Mme N., qui m'invite à entrer.
A ma grande surprise et frayeur, Mme N. est en train de laver Mme B.
Je lui demande d'arrêter immédiatement.
 
Elle me regarde tranquillement et répond : « j'ai l'habitude, je sais ce que je fais.
Toute ma vie, j'ai fais ça !!! Je vais vous aider. »
 
Je la remercie de sa bonne intention et lui explique que c'est à moi de faire les toilettes des résidents.
Je suis là pour cela, lui dis-je.
 
Apparemment, il lui arrive souvent d'avoir ce genre de comportement.
Il faut savoir que Mme N. a travaillé comme Aide-soignante pour des organisations humanitaires pendant toute sa carrière.
Elle a consacré toute sa vie à son métier.
Je me rends compte que, de plus en plus, Mme N. n'arrive pas à faire la part des choses.
Elle pense être encore dans la vie active.
Elle refuse l'idée d'être résidente et que d'autres Aides-soignantes s'occupent d'elle.
Il semblerait qu'elle n'ait pas bien pris ses repères dans son nouveau lieu de vie.
Elle est dans le déni, celui de la perte de sa position sociale.
C'est étonnant car elle a, seule, décidée de vivre là depuis le décès de son mari.
Elle occulte le fait qu'elle n'est pas embauchée au sein de l'établissement mais qu'elle est cliente/résidente.
 
Après plusieurs discussions à son sujet avec l'ensemble de l'équipe, nous avons réfléchi à la manière dont nous allions pouvoir l'aider à se « recadrer ».
Elle est dans une unité où les personnes sont très dépendantes par faute de chambre libre.
Elle est très autonome et dynamique.
Elle s'ennuie et pour pallier cet ennui, elle « fait des toilettes ».

Il serait peut-être plus judicieux de l'intégrer avec des personnes aussi autonomes qu'elle pour qu'elle puisse faire des activités intéressantes.

Dianne Frémont

Étudiante IRTS

Suite de l'étude de situation sur AES Valider le DC1 à DC4>>

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Etude de Situation n° 1

Des maux à la place des mots Depuis quelques mois, j'exerce la fonction d'A.M.P. dans une structure d'accueil spécialisée dans la maladie d'Alzheimer.

Etude de Situation n° 2

Mon rôle d'Accompagnant éducatif et social n'est qu'une intervention dans la toilette et non pas une violation de son intimité et sa dignité que je respecte profondément ?

Etude de Situation

Est-ce que je dois être plus distante pour lui permettre d'accepter les autres soignants ? Est-ce que je ne rajoute pas de difficultés à son intégration

Etude de Situation n° 4

Quels autres moyens pouvons-nous envisager pour rompre l'isolement de Mme C. ? ces appels de sonnette ne cachent-ils pas une grande détresse morale ?

Je veux rentrer chez moi

Son regard est lourd de tristesse et de reproches. Elle m'avoue alors qu'elle a du mal à accepter de vivre ici, dans «cette unité fermée ».

Histoire de vie

Quand je la vois se déplacer, heureuse, je me dis que tant qu'il y a de l'espoir, il faut essayer,il suffit de le vouloir pour le pouvoir.

Etude de cas AES

Etude de cas , en tentant d’aider Melle I. dans son projet de passer son permis de conduire, j’ai eu peur de la mettre en situation d’échec

Différence/ routine et usure professionnelle

En tant que future accompagnant éducatif et social je me suis posé ces questions : L’appareil de Mme X est-il bien ajusté à sa mâchoire ?

La regression

l’état de Mme B. s’est encore détérioré elle a subi d’autres examens médicaux, il s’avère qu’elle est probablement atteinte d’un cancer du pancréas

Un acte masculin

je ne veux rien « bousculer », j’ai le sentiment qu’ils ont leurs habitudes, surtout dans les actes qui touchent à leur intimité.

Viens lire mes poémes

Ce qui je pense m’a retenu de venir plus tôt lire les poèmes de Mme M. c’est la peur de me rapprocher d’elle, d’avoir trop d’affect, ses joies souffrances.

Une longue épopée

Au bout d’un moment Mme C. me dit tout bas : « Annie ? Oui ? Tu crois que les toilettes sont accessibles ici ? »,

Se voiler la face

je n'aurais pas trouvé les mots qu'il aurait peut-être voulu entendre, donc j'ai préféré faire l'ignorante. Cela est-il mal ? Ou bien ? Je ne sais pas.

Maltraitance

Un lundi où j'effectuais mon service avec ma co-équipière, nous entendons hurler des mots très durs dans la chambre de Madame A

Ne pas toujour faire

Car FAIRE peut rendre une personne dépendante, ne pas FAIRE c'est lui faire garder son autonomie.

La casquette

Il me répond : "pour moi si, car je suis israélite" et il m'explique que dans sa religion, garder sa casquette n'est pas de l'impolitesse

Et alors si on s'aime

ils se retrouvent dans le salon et échangent des gestes tendres. Une dame âgée, assise non loin d'eux, surprend un « baiser furtif »

La Petite Ballade

Il nous faudra à l'avenir plus le surveiller sans pour autant l'enfermer car cet homme a besoin de se promener, de faire son petit tour

La Machine

Elle semble très agitée,. Je mets ma main sur son épaule pour essayer de la calmer Elle s'agite et me dis: « la machine, la machine, arrêtez-la ! »

Les Gifles

Il est 19 heures. Je suis dans la salle à manger du Foyer de Vie où je fais mon stage depuis 15 jours. Je suis entourée du groupe des résidents,

La Charge de Travail

Elle baisse la tête et me répond : « je sais ma petite, je sais... ah, je voulais pas vous déranger »

La Fête d'Halloween

Je réalise alors ma maladresse et celle de l'ensemble du personnel. Je me rends compte que tout ce décors l'affecte vraiment et le met mal à l'aise.

J'ai fait ça toute ma vie

Il semblerait qu'elle n'ait pas bien pris ses repères dans son nouveau lieu de vie. Elle est dans le déni, celui de la perte de sa position sociale.

Mon ennui me pèse

A la fin du repas, je vais le rejoindre dans sa chambre. Il est  allongé et calmé. Je lui demande ce qui ne va pas. A ce moment-là, il baisse la tête et me dit: « Mon ennui me pèse,
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