Je la sécurise tout en m'excusant de ne pas être revenue tout de suite.
Je sens qu'elle est très énervée » et m'en veut. Je suis soulagée qu'elle ne soit pas tombée.
Je m'occupe d'elle dans un silence pesant.
Je lui dis: « vous savez, Mme G., tout à l'heure, je ne voulais pas vous vexer ni vous infantiliser.
Je voulais pouvoir vous surveiller de plus près et vous entendre si vous m'appeliez »
Elle baisse la tête et me répond : « je sais ma petite, je sais... ah, je voulais pas vous déranger »
Lorsque je quitte la chambre, je repense à tout cela. Il est vrai que le soir, je m'occupe seule des personnes de l'étage auquel je travaille.
Je ne peux pas accorder beaucoup de temps à chacun malgré l'importance des problèmes.
Avec Mme G., j'ai voulu voir le côté pratique des choses: qu'elle soit près de moi pour que je puisse intervenir vite.
Elle, avait besoin d'être chez elle, ce qui se comprend. En voulant respecter son intimité, et, prise par ma charge de travail, je l'ai plus ou moins mise en danger. cela mérite réflexion.