Ne pas toujour faire

Madame X est une personne âgée de 80 ans avec une forte personnalité, qui pèse 110 KG ce qui l'empêche de se déplacer car elle a très peur de tomber.

Un jour où j'allais la voir pour lui faire sa toilette, elle me dit :

- je ne peux ni me lever, ni m'habiller !

Je lui réponds :

- je vais vous aider et vous donner un déambulateur qui vous aidera à marcher.

Un "NON" fusa avec force.

Je prends un chaise, m'assoie à côté d'elle et lui dis : "Je ne peux pas vous lever de force, mais je peux vous aider ; ne craignez rien, on prendra le temps nécessaire, on ira à votre rythme et puis si je ne vous lave pas, ma Directrice risque de me sanctionner ;faites un effort pour moi s'il vous plait !".

Elle me regarde et me dit : "on essaie mais attention on va doucement". Je l'aide, elle s'assoie au bord du lit, je lui donne le déambulateur, elle s'appuie dessus, se lève et avance doucement jusqu'à la salle de bain.

Je fais sa toilette et lui dis : "maintenant, vous vous habillez, mais je reste toujours à côté de vous ; par contre je vais vous mettre les chaussures, car je sais que vous avez du mal à vous baisser." Elle me regarde un peu de travers mais ne dit rien, elle passe sa combinaison, sa robe, je lui mets les chaussures en la remerciant pour l'effort qu'elle a fait pour moi. Elle reprend le déambulateur et avance à son rythme jusqu'au fauteuil et s'assoit. Je lui dis "au revoir" et sors de la chambre. Les questions que je me suis posées étaient les suivantes : "est-ce qui j'ai bien fait de faire passer la demande en ma faveur ? Aaurai-je du avoir une autre approche ? Peut-être aurai-je du lui expliquer qu'il est important pour elle de se laver ?

Mais ma réflexion a été que je ne dois pas toujours faire, je peux aider, accompagner, faire participer la résidente.

Car FAIRE peut rendre une personne dépendante, ne pas FAIRE c'est lui faire garder son autonomie.

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Etude de Situation n° 1

Des maux à la place des mots Depuis quelques mois, j'exerce la fonction d'A.M.P. dans une structure d'accueil spécialisée dans la maladie d'Alzheimer.

Etude de Situation n° 2

Mon rôle d'Accompagnant éducatif et social n'est qu'une intervention dans la toilette et non pas une violation de son intimité et sa dignité que je respecte profondément ?

Etude de Situation

Est-ce que je dois être plus distante pour lui permettre d'accepter les autres soignants ? Est-ce que je ne rajoute pas de difficultés à son intégration

Etude de Situation n° 4

Quels autres moyens pouvons-nous envisager pour rompre l'isolement de Mme C. ? ces appels de sonnette ne cachent-ils pas une grande détresse morale ?

Je veux rentrer chez moi

Son regard est lourd de tristesse et de reproches. Elle m'avoue alors qu'elle a du mal à accepter de vivre ici, dans «cette unité fermée ».

Histoire de vie

Quand je la vois se déplacer, heureuse, je me dis que tant qu'il y a de l'espoir, il faut essayer,il suffit de le vouloir pour le pouvoir.

Etude de cas AES

Etude de cas , en tentant d’aider Melle I. dans son projet de passer son permis de conduire, j’ai eu peur de la mettre en situation d’échec

Différence/ routine et usure professionnelle

En tant que future accompagnant éducatif et social je me suis posé ces questions : L’appareil de Mme X est-il bien ajusté à sa mâchoire ?

La regression

l’état de Mme B. s’est encore détérioré elle a subi d’autres examens médicaux, il s’avère qu’elle est probablement atteinte d’un cancer du pancréas

Un acte masculin

je ne veux rien « bousculer », j’ai le sentiment qu’ils ont leurs habitudes, surtout dans les actes qui touchent à leur intimité.

Viens lire mes poémes

Ce qui je pense m’a retenu de venir plus tôt lire les poèmes de Mme M. c’est la peur de me rapprocher d’elle, d’avoir trop d’affect, ses joies souffrances.

Une longue épopée

Au bout d’un moment Mme C. me dit tout bas : « Annie ? Oui ? Tu crois que les toilettes sont accessibles ici ? »,

Se voiler la face

je n'aurais pas trouvé les mots qu'il aurait peut-être voulu entendre, donc j'ai préféré faire l'ignorante. Cela est-il mal ? Ou bien ? Je ne sais pas.

Maltraitance

Un lundi où j'effectuais mon service avec ma co-équipière, nous entendons hurler des mots très durs dans la chambre de Madame A

Ne pas toujour faire

Car FAIRE peut rendre une personne dépendante, ne pas FAIRE c'est lui faire garder son autonomie.

La casquette

Il me répond : "pour moi si, car je suis israélite" et il m'explique que dans sa religion, garder sa casquette n'est pas de l'impolitesse

Et alors si on s'aime

ils se retrouvent dans le salon et échangent des gestes tendres. Une dame âgée, assise non loin d'eux, surprend un « baiser furtif »

La Petite Ballade

Il nous faudra à l'avenir plus le surveiller sans pour autant l'enfermer car cet homme a besoin de se promener, de faire son petit tour

Mon ennui me pèse

A la fin du repas, je vais le rejoindre dans sa chambre. Il est  allongé et calmé. Je lui demande ce qui ne va pas. A ce moment-là, il baisse la tête et me dit: « Mon ennui me pèse,

La Machine

Elle semble très agitée,. Je mets ma main sur son épaule pour essayer de la calmer Elle s'agite et me dis: « la machine, la machine, arrêtez-la ! »

Les Gifles

Il est 19 heures. Je suis dans la salle à manger du Foyer de Vie où je fais mon stage depuis 15 jours. Je suis entourée du groupe des résidents,

La Charge de Travail

Elle baisse la tête et me répond : « je sais ma petite, je sais... ah, je voulais pas vous déranger »

La Fête d'Halloween

Je réalise alors ma maladresse et celle de l'ensemble du personnel. Je me rends compte que tout ce décors l'affecte vraiment et le met mal à l'aise.

J'ai fait ça toute ma vie

Il semblerait qu'elle n'ait pas bien pris ses repères dans son nouveau lieu de vie. Elle est dans le déni, celui de la perte de sa position sociale.
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