Dans une petite ville paisible, vivait Julien, un formateur dévoué à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Chaque jour, il partageait avec passion ses connaissances sur les médicaments et leurs effets avec ses étudiants.
Un matin, lors d'un atelier pratique, Julien décida d'aborder le sujet des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que Voltaren, Surgam et Nifluril. Il expliqua que ces médicaments étaient couramment utilisés pour soulager les douleurs et les inflammations. Cependant, il insista sur l'importance de les prendre au cours des repas pour minimiser les effets secondaires gastro-intestinaux. En effet, ces médicaments peuvent provoquer des troubles digestifs tels que des ulcères, des douleurs épigastriques, des brûlures d'estomac et même des hémorragies digestives.
Julien partagea également des anecdotes de patients ayant présenté des réactions allergiques, allant de simples éruptions cutanées à des crises d'asthme sévères, voire à un œdème de Quincke. Il souligna l'importance d'une surveillance attentive lors de la prescription de ces médicaments.
Poursuivant son exposé, il aborda les effets neurosensoriels possibles, tels que les céphalées, les vertiges, l'insomnie, les acouphènes et les troubles visuels. Il rappela que ces symptômes devaient être rapidement signalés au professionnel de santé.
Julien enchaîna ensuite sur les anti-inflammatoires stéroïdiens, communément appelés corticoïdes. Il expliqua que, bien qu'efficaces, ces médicaments pouvaient entraîner des effets secondaires tels que l'insomnie, d'où la recommandation de les prendre le matin, la rétention hydrosodée nécessitant un régime sans sel, l'ostéoporose, une hyperglycémie et divers troubles digestifs.
Pour conclure, il détailla les trois paliers de prescription des antalgiques :
1. Palier 1 : Pour les douleurs de faible intensité, utilisant des non-opioïdes comme le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène et le néfopam.
2. Palier 2 : Pour les douleurs modérées, avec des opioïdes faibles tels que la codéine et le tramadol.
3. Palier 3 : Pour les douleurs intenses ou résistantes, faisant appel à des opioïdes forts comme la morphine, l'oxycodone, le fentanyl et le buprénorphine.
Julien insista sur les effets secondaires potentiels des opioïdes, notamment la constipation, les nausées, les vomissements, les bronchospasmes, la dépression respiratoire, la somnolence, les vertiges, les réactions allergiques, ainsi que les risques d'accoutumance et de dépendance.
Grâce à des récits concrets et une approche pédagogique, Julien réussit à captiver ses étudiants, les préparant à gérer avec compétence et vigilance l'administration de ces médicaments dans leur future pratique infirmière.
Sultan Julien