Ils ne peuvent pas s'imaginer à quel point la maladie ou le handicap physique et mental, pourrait en fait améliorer l'appréciation de cette personne sur la valeur de la vie , même si elle ne ressemble guère à la vie qu'ils vivaient avant. Moi je peux.
Je l'ai vécu et je sais combien la vie est précieuse. J'ai connu la torture de la paralysie totale et je vis maintenant avec un handicap grave.
Mais je vous serai reconnaissant que jusqu'à ma mort personne n'aura le droit de « m'assister à mourir» .
Ma vie a changé pour toujours, un jour de l'année 1990, lorsque je fus frappé par une souche sévère de syndrome de Guillain-Barré.
Cette maladie a laissé tout mon corps complètement paralysé, mais pas ma paupière droite.
En 24 heures, je me suis transformé j’étais une épouse et une mère heureuse en bonne santé, en un morceau de bois impuissant. J’étais enfermé dans mon corps.
Pris au piège.
Et je suis resté comme ça pendant cinq mois, à apprendre à communiquer, par le scintillement de mes cils.
Bien que la plupart des gens qui contractent cette maladie rare retrouve un rétablissement complet, il a fallu un an à l'hôpital, et beaucoup plus à la maison, pour me battre avec la paralysie totale.
Je n'ai jamais retrouvé l'usage de mes jambes.
Tous mes muscles, y compris celles de mes poumons étaient complètement inerte.
J'avais des douleurs terribles dans tout mon corps, je supportais régulièrement les abus physique violente de mes infirmières lors des toilettes, je croyais vraiment que je pourrais mourir du chagrin que je ressentais à l'idée de ne jamais tenir de nouveau mon fils de un ans.
Vous pourrait penser que, si vous étiez à ma place, vous auriez souhaité la mort.
Peut-être avez même parlé à vos proches de vos souhaits, dans le cas ou vous vous trouverez dans une telle situation.
Mais tout ce que je savais en ces jours sombres était que je voulais vivre.
Je me fichais si toute ma vie ne sera jamais comme avant. Je voulais vivre
aujourd'hui, la haute cour doit prendre un décision sur le cas de M une femme avec des lésions cérébrales de 51 ans dont la famille plaide pour le droit de mettre fin à sa vie
Au cours des deux dernières semaines, ils ont cherché à convaincre le juge que M, est dans un état ??de «conscience minimale», et qu'ont doit «l'assister à mourir» - un curieux euphémisme qui cache la terrible réalité de condamner une personne à mort par (déshydratation) ou de faim, quand ils sont jugés trop handicapés pour à vivre.
En 1993, la Chambre des Lords a statué que les patients sans conscience ou conscient, dans un état ??végétatif persistant (ou PVS), ne doit pas être gardé en vie.
La décision a été centrée sur le cas de Tony Bland, un survivant de la catastrophe de Hillsborough.Depuis lors, 43 PVS patients ont été «assister à mourir» par l'arrêt du traitement et des soins (déshydratation+ nutrition).
Chaque cas a été entendu par un juge, et soutenu avec passion des deux côtés par des personnes qui, sans aucun doute, veillent aux meilleurs intérêts de ce patient Laissons de côté pour un moment le fait extrêmement inquiétant de constater que depuis cette décision a été prise, les neuroscientifiques sont venu à croire que jusqu'à 40 pour cent des personnes dans un état ??végétatif ont été mal diagnostiquées et ont peut-être eu une certaine forme de conscience après tout.
En d'autres termes, quatre sur dix de ceux qui ont été tués de cette façon, avec le soutien de nos tribunaux, ne sont pas au courant ou inconscients de leur sort, mais bien au contraire.