C'est à la suite de plusieurs courriers anonymes de la part de familles et du personnel d'un EHPAD que l'Agence Régionale de Santé a diligenté une enquête ; il s’avère que les faits remontent à l'année dernière, et que le faisceau de présomption pour maltraitance verbale est dirigé contre un aide soignant actuellement en arrêt maladie. Ce dernier aurait à plusieurs reprises proféré des insultes à l'égard des résidents de la maison de retraite.
Toujours est-il que si la directrice à déjà été mutée, on peut s’interroger sur la gestion en catimini d'un tel évènement ; en effet il existe dans chaque ARS un référent "bien traitance" qui gère les situations de maltraitance dans les EHPAD.
La procédure consiste à transmettre par une procédure-type tout acte de maltraitance survenant dans une maison de retraite .
Une fois que le "gendarme de l'ARS" à fait le nettoyage (dans ce cas la mutation de la directrice, coupable désignée mise à l’écart), l'affaire est rendue publique.
Toute l'affaire est sous contrôle, ce n'est pas plus mal et tant pis pour les journalistes si prolixes à jeter l’opprobre sur des professionnels dont le dévouement à la cause des personnes âgées n'est plus à démontrer.
Stéphane Joumey
Rédaction soignantenehpad.fr
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