Réponse question 1
Des médicaments déposés sur une table, des produits ménagers à portée de main, une fenêtre mal fermée… une seule petite minute d'inattention peut suffire pour transformer la maison en lieu à haut risque.
Selon l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES), chaque jour, 2.000 enfants de moins de 6 ans sont victimes d'accidents domestiques. Certains d'entre eux garderont des séquelles à vie. Les accidents domestiques représentent d'ailleurs la première cause de mortalité chez les jeunes enfants.
Avant 1 an, les accidents surviennent davantage dans la cuisine, la chambre et la salle de bain. Entre un et 4 ans, les lieux à risque sont le plus souvent la cuisine et la salle de séjour. Mais en réalité, chaque étape du développement de l'enfant comporte des risques spécifiques. Et ce dès la naissance, avec la table à langer, la baignoire, le lit... tous ces lieux peuvent s'avérer dangereux.
Si d'après une étude de la Caisse Nationale d'Assurance-Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), c'est dans la cuisine que les accidents domestiques se produisent le plus, les accidents domestiques peuvent survenir dans toutes les pièces de la maison. Pour les prévenir, il est possible de sécuriser son habitation grâce à des dispositifs simples à installer et peu coûteux.
Réponse Question 2
Pour sécuriser l'escalier, placez des barrières en haut et en bas, un double face antidérapant sur le nez de marche. Et pour limiter le risque de chute la nuit, un capteur de mouvements allumera automatiquement la lumière.
Autre risque de chute touchant les jeunes enfants : la défenestration. Une centaine d'accidents sont recensés en France chaque année. Dans la moitié des cas, un meuble se trouvait sous l'ouverture.
Pour sécuriser les fenêtres, installez un écarteur qui permet l'entrebâillement pour aérer la pièce tout en bloquant l'accès aux enfants.
Côté cuisine, les accidents domestiques sont très fréquents. En première ligne, le risque de brûlure. Pour éviter tout accident, les queues de casseroles doivent toujours être tournées dans le sens opposé. Et à défaut, il convient d'installer un système de sécurité devant la gazinière. Ce système ne permet donc pas aux enfants d'accéder à la queue de casserole.
Et pour éviter de se brûler avec la porte du four, il existe des modèles dont la porte reste toujours froide symbolisés par un logo.
Dans la salle de bain, pour éviter de glisser, placez un tapis antidérapant dans la baignoire. Une barre d'appui s'avère aussi très utile pour limiter le risque de chute. Quant aux produits d'hygiène, ne les laissez pas traîner.
Autres types de produits potentiellement dangereux : les produits d'entretien. Il faut éviter que ces produits soient accessibles aux enfants. Une vigilance qui doit être importante car certains produits peuvent ressembler à des bonbons.
Il est donc conseillé de ranger ces produits en hauteur ou dans un placard sécurisé.
Autres lieux à risque : le jardin ou la cour. Près d'un quart des accidents domestiques s'y produisent. Par exemple, les chutes ou les brûlures à cause d'un barbecue font chaque été de nouvelles victimes.
Pour passer un été tranquille, petit rappel des fondamentaux à respecter afin d'éviter les noyades.
À l'extérieur, notre vigilance a tendance à se relâcher. Les chutes dans les piscines sont à l'origine de vingt à trente décès d'enfants chaque année. Pour sécuriser votre piscine, pensez à installer des barrières pour retarder le désir de l'enfant d'aller dans l'eau. Il existe pour cela quatre dispositifs différents : la barrière, l'abri, la couverture et l'alarme. L'usager doit obligatoirement s'équiper de l'un d'eux.
Il existe également des détecteurs de mouvements qui vont détecter les ondes de l'eau. Si un objet étranger rentre dans la piscine, le détecteur pourra le détecter. L'alarme permet d'alerter les parents que l'enfant est tombé dans l'eau et est en danger. En cas de chute dans la piscine, il faut intervenir très vite. Un noyé secouru dans la première minute a 95% de chance de s'en sortir.
Les accidents domestiques peuvent être évités. Les réglementations ou l'Association Française de Normalisation (AFNOR) permettent d'imposer des normes de sécurité, comme la certification CE. Les campagnes d'information et d'éducation sont plus nombreuses mais nous sommes encore loin de celles de prévention routière.
De plus, certains facteurs de risque ont été établis, ce qui permet d'être plus vigilants dans certains cas. Les tout-petits sont les plus curieux et téméraires entre 1 an et demi et 3 ans. Les jeunes enfants et les adolescents de sexe masculins sont eux aussi plus exposés.
La personnalité entre aussi en jeu : attention aux hyperactifs, aux rêveurs ou aux enfants handicapés. Un contexte familial difficile, un habitat vétuste ou mal sécurisé favorise également les accidents domestiques.