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Le maton de l'EHPAD

Le 11/09/2018

maton-1.jpgLe maton* de l’EHPAD

Je suis aide soignant dans l’UPPD**  d’un EHPAD***.

L’organisation de mon travail ainsi que la mise en œuvre dans la prise en charge des personnes âgées correspond à ce que j’attends de ce métier de soignant.

La structure s’adapte aux résidents et cela se traduit par un rythme de vie qui s’adapte à ces derniers, réveil, toilette, déjeuner, sieste, animation… plus soins bucco dentaires, chose assez exceptionnelle.

Toute la journée est ponctuée autour du rythme de vie du résident et pourtant tout ne va pas pour le mieux pour eux.

Tout pourrait être parfait sauf que …. !

Chaque matin lorsque je prends mon service dans l’enceinte de l’UPPD un comité d’accueil m’attend. Elles sont en général deux ou trois, parfois plus.

Elles sont là debout, habillées, il y a Md G… qui  comme d’habitude a entassé des balluchons de vêtements à ses pieds, il y a aussi Md L…. qui porte des sacs bourrés d’habits et d’affaires,  Md T…. est là aussi, certainement pour prêter main forte,  ou pour  faire pression sur moi. Plus elles sont nombreuses et plus elles espèrent obtenir des choses de ma part. D’ailleurs à quoi pense à cet instant Md T … elle ne parle pas beaucoup mais observe l’œil malicieux. Elle échafaude un plan pour sa future fugue, déjà deux fugues à son actif,  ne dit on pas « jamais deux sans trois ». J’ai intérêt à avoir l’œil sur elle, car c’est la seule des trois qui m’accueille avec un sourire ironique espérant me berner et sortir.

Toutes les trois ont un seul mot aux lèvres, un seul désir, une seule demande, elles veulent partir, sortir…

Le besoin de retourner chez elles, de retrouver leur maison (car ici ce n’est pas chez elles) est permanent. Md G…. en particulier, qui  depuis son arrivée à toujours ses affaires emballées dans ses valises, prête à partir malgré l’acharnement du personnel à lui ranger ses affaires tous les jours, elle arrive à tout remettre dans ses valises et toute la journée elle me supplie de la faire sortir pour qu’elle puisse retourner chez elle, pour que je puisse lui appeler un taxi…

Pour moi c’est toujours le même supplice à tel point que je ne m’en aperçois même plus, que je ne la perçois plus, je ne la vois plus  parmi les autres. Souvent je  culpabilise, je ne sais quoi répondre à son désir de quitter cet endroit , la rassurer, la prendre dans mes bras, une main sur son épaule, mais lui dire quoi ?

Accuser son docteur qui a fait la prescription d’entrée, c’est si simple de retourner la faute sur les autres et de tourner les talons ; d’autant plus qu’elle n’est pas seule dans cette volonté de fuir, et moi, seul, je dois affronter toute la journée la décision conjointe des familles et médecins :  leurs décisions de placement. Md G….. reste souvent assise devant la porte d’entrée principale de l’unité,  unité fermée par un digicode, et à chacun de mes passages devant elle, elle m’indique que ses bagages sont faits et qu‘elle est prête pour sortir afin de retournez chez elle.

Un jour pendant les soins, Mr L….. me fit cette réflexion : pourquoi je suis ici ? est ce que j’ai fait quelque chose de mal pour me retrouver ici, en prison ? que répondre ? Entendre un résident certifié Alzheimer parler avec autant de lucidité.

C’est violent, déroutant, à cet instant j’aimerai vite trouver un trou de souris pour m’y cacher.

En sortant d’une chambre après un soin, Md  P… m’interpelle « dites moi Mr, comment ont fait pour sortir d’ici ? C’est un piège ici… ! et Md L…. de surenchérir "c’est une honte ce qui se passe ici", et puis s’adresse à Md L…. " il faut voir avec  l‘infirmière pour se tirer d’ici".

Décidément je vais finir par ouvrir les portes de l’unité et voir comment cela va se passer et  voir comment tout ce monde se précipitera dehors pour s’enfuir.

Et si un jour j’osai, histoire de voir la tête du directeur,  lorsqu’il verra passer devant son bureau  une quinzaine de personnes âgées se précipitant vers l’extérieur de l’établissement.

UPPD, CANTOU***, Unité Protégée, ce sont des petites structures au sein des EHPAD qui accueillent entre 15 et 20 résidents dans un lieu surveillé 24 /24H par un personnel formé à l’accompagnement des personnes âgées.

Chacun se relait pour assurer des soins de confort, des soins de vie.

Il faut savoir que pour être admis dans ce genre d’unité, il faut qu’une prescription médicale soit délivrée par le médecin coordonateur.

C’est une contention architecturale, un système carcéral sophistiqué, coloré et habillé de projet de vie individualisé, d’évaluations…

Les unités protégées sont souvent des structures dotées d’un espace sensoriel, ou d’un jardin thérapeutique histoire d’oublier que les portes du monde extérieur se sont fermées à jamais sur eux

*jargon utilisé pour désigné un gardien de prison

**unité pour personne dépendante « Alzheimer ou démence associé »

*** établissement pour personnes âgées dépendantes

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site disposant d'un horodatage toute utilisation ou reproduction de document sans accord

constitue un acte de contrefaçon et sera passible de poursuite judiciaire

autorisation sur soignantenehpad@gmail.com

 

 

Le parler pépé,mémé en EHPAD

Le 11/09/2018

 

 

 

Bien souvent le personnel des EHPAD   oublie que la maltraitance peut revêtir une forme plus vicieuse, en pensant bien faire, il utilise le côté affect, il nous semble parfois anodin à nous soignant d'appeler les résidents dont on a la charge "ma belle, mamie, ma chérie mon beau, mon chéri".

L’exercice au quotidien des soins de confort, la durée du séjour , les liens qui se tissent,  entrainent  un partage de l'intimité, l'accompagnement dans la vie quotidienne, contribue à renvoyer à un mode de vie familial, le vieillissement lui même modifie la distance dans la communication.

En vieillissant, le toucher est plus aisé pour les personnes âgées comme garder une main qu'ils viennent de serrer, la connaissance des déficits dans la démence enseigne aux soignants la communication non verbale.

Ce parler se caractérise par un rythme plus lent, une intonation exagérée, un ton de voix de hauteur élevée, un volume plus fort, de nombreuses répétitions, un vocabulaire et une grammaire simplifiés, l’utilisation de diminutifs ("mémé", "papy"…), la présence de petites questions ajoutées à la fin d'une phrase ("…, on y va ?"), l’utilisation de pronoms collectifs ( "on va manger") ou encore le tutoiement

Et pourtant en utilisant ce type de communication condescendant/infantilisant, nous pouvons, sans réellement en prendre conscience, renforcer la dépendance et favoriser l’isolement, ainsi que la dépression, une réduction de l'estime de soi au retrait social chez le résident, ainsi qu’une probabilité de résister aux soins (ou de rejeter les soins) s’accroît significativement en présence d’un langage "personnes âgées".» ce qui contribue à une spirale de déclin physique, cognitif et fonctionnel. .

Il existe pourtant des résidents ou résidentes qui souhaitent être appelés par leur prénom, une simple transcription sur le projet de vie, permet de respecter le choix du résident.

Bien souvent c’est aussi à la demande de la famille que le personnel peut appeler le résident par son prénom dans les deux situations le vouvoiement reste de rigueur

Une sensibilisation du personnel peut conduire à modifier le parler "personnes âgées" dans les EHPAD.

 

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

Besoin psychologique des résidents d'un ehpad

Le 11/09/2018

 

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Patrick Zamparini
Aide-soignant en EHPAD
Formations scientifiques et gérontologiques
e-mail : patrick.zamparini@wanadoo.fr

 

BESOINS PSYCHOLOGIQUES DES RESIDENTS D’UN EHPAD ET ACCOMPAGNEMENT MUSICAL

 

Essai d’analyse et d’interprétation des besoins psychologiques des résidents d’un EHPAD au cours de la soirée, par le biais d’un projet d’accompagnement musical.

Par soirée, on entendra ici, la durée comprise entre la fin du dîner et la phase d’endormissement nocturne.

 Ce moment du nycthémère est marqué par une phase de grande activité juste après le repas, suivie d’une décroissance rapide de celle-ci, assortie d’un effondrement plus ou moins précoce (suivant la saison) de la luminosité naturelle, et de l’installation d’une ambiance sonore de plus en plus en calme.

Le soir après le dîner, les résident/es d’un EHPAD manifestent des besoins variés, auxquels le personnel soignant s’affaire à répondre au mieux.

Les comportements et les attentes sont fort divers. Prolonger la fin du repas pour le finir tranquillement ou discuter, s’attarder un moment dans le salon et regarder la télévision, déambuler librement, être guidé et aidé pour regagner rapidement la chambre, etc., autant de manifestations habituelles caractéristiques de la première partie de la soirée.

Un peu plus tard, la plupart des résident/es ont regagné leurs chambres, et certain/es ont entamé seul/es leurs rituels vespéraux habituels, tandis que d’autres attendent ou bénéficient déjà de l’assistance des soignant/es.

La soirée impose des conditions environnementales qui soumettent globalement les résident/es, à un certain isolement dans l’espace (chambre), visuel (diminution de la luminosité, réduction importante des activités humaines), sonore (autres résident/es, personnel, télévision, bruits extérieurs, …).

De plus, la journée s’achevant, une fatigue normale s’affirme, invitant spontanément les résident/es à un lâcher prise psychomoteur pré-nocturne.

Mais l’ensemble de ces circonstances, mettent à nu le psychisme des résident/es, et les invitent à la réflexion, voire à l’introspection.

Ceci pouvant en faire résulter, de l’ennui ou des inquiétudes, ou bien des interrogations existentielles , voire des angoisses …

Chaque personne âgée résout ses problématiques, à sa manière et en fonction des circonstances particulières.

Dans cet essai, sont d’abord examinés les circonstances vespérales, les manifestations comportementales et psychologiques des résident/es, et ce, à travers l’analyse de multiples observations réalisées dans un EHPAD, au cours de la pratique soignante ordinaire.

Puis, par le biais d’un projet d’accompagnement musical spécifique, tous ces aspects sont rediscutés en corrélation avec l’analyse de l’oeuvre musicale proposée.

Ici, le projet d’accompagnement musical est à comprendre non pas comme un objectif pratique en lui-même, mais bien comme un procédé original pour tenter de mieux comprendre certains aspects des besoins et des attentes vespéraux des résident/es d’un EHPAD.

besoins-psychologique-du-soir-et-accompagnement-musical.pdf besoins-psychologique-du-soir-et-accompagnement-musical.pdf

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état de vieille atténué chez des résidents d'un EHPAD

Le 11/09/2018

Patrick Zamparini
Aide-soignant en EHPAD
Formations scientifiques et gérontologiques
e-mail : patrick.zamparini@wanadoo.fr

 

ETAT DE VEILLE ATTENUEE CHEZ DES RESIDENTS EN EHPAD 


APPROCHES PSYCHOLOGIQUE ET PHILOSOPHIQUE


Essai d’interprétation psychologique et philosophique des états de veille atténuée, chez des personnes âgées séjournant en EHPAD, par analogie critique avec des états de « rêveries » décrits par J.J. Rousseau. Intérêt d’une telle approche dans la pratique courante des soignant/es.


Nombreux sont ces résident/es, qui assis dans leurs fauteuils ou allongés dans leurs lits, soit le soir, soit l’après-midi, ainsi d’ailleurs qu’à tout autre moment de la journée, présentent à l’observateur, leurs visages détendus, leurs yeux plus ou moins ouverts, mais paraissant inattentifs à leur environnement, ou bien d’une manière éminemment passive.

Ils sont là, non comme en sommeil véritable, mais laissent plutôt à penser que leurs activités tant psychomotrices que cérébrales pures, soient à ce point amenuisées, que leur observation ne donne à les concevoir que comme « somnolents ».

Sans doute oscillent-ils entre des états de sommeil superficiel et des états de veille ordinaires.

Leurs états demeurent cependant, rétifs à une définition objective, si on ne les crédite pas de suffisamment d’attention.

Pensent-ils ? Rêvent-ils ? Ces moments sont-ils agréables ou contraire déplaisants, ou bien ennuyeux, ou encore neutres ?

La perception du temps est-elle modifiée ? Ont-ils l’impression d’exister moins intensément ?


Serait-il possible qu’à l’instar des descriptions de J.J.Rousseau dans ses « Rêveries d’un promeneur solitaire », les résident/es concerné/es, accèdent à des états particuliers de conscience, au cours desquels leur sensation d’exister est avantageusement exacerbée, au détriment des états de contraintes que leur imposent leurs états de vieillesse et de dépendance ?


A partir d’observations et de dialogues réalisés avec la collaboration de deux résident/es dûment choisis, une analyse d’ordre psycho-philosophique est proposée, en prenant comme référence analogique, certains états de « rêverie » décrits par J.J.Rousseau .

Certains aspects neurophysiologiques et neuropharmacologiques sont également discutés.
L’objectif de l’exposé est d’une part de démontrer la réalité d’états de veille atténuée avec conscience existentielle exacerbée, au bénéfice spontané des concernés, et d’autre part, à illustrer l’utilisation d’une approche méthodologique à priori peu usuelle en EHPAD.

veille-atténuée-des-résidents-d'un ehpad-et-état-de-reveries-jj-rousseau.pdf veille-atténuée-des-résidents-d'un ehpad-et-état-de-reveries-jj-rousseau.pdf

Démarche de réflexion et soins aux personnes âgées

Le 11/09/2018

Patrick Zamparini
Aide-soignant en EHPAD
Formations scientifiques et gérontologiques
e-mail : patrick.zamparini@wanadoo.fr

DEMARCHE DE REFLEXION ET SOINS AUX PERSONNES AGEES

Démarches de réflexion et de documentation dans la pratique soignante auprès de personnes âgées en institution.

En milieu gérontologique institutionnel, nous les soignant/es, sommes confrontés à diverses tendances évolutives professionnelles.

Nos connaissances et nos compétences doivent nécessairement s'adapter à ces changements constants.

Si des formations continues nous sont maintenant couramment proposées, on nous demande néanmoins, de déployer une réflexion active, dans nos pratiques, que lors des transmissions, des réunions, etc.

En outre, nous sommes confrontés à une grande quantité d'informations ambiantes ( formations, informations et protocoles intra-établissement, revues, livres, internet, télévision, radios, ...) en rapport avec nos activités professionnelles.

L'exercice de nos fonctions de soins en gérontologie n'est donc plus simplement guidé par des acquis relativement stables, mais nous implique dans une interaction permanente avec une quantité importante et sans cesse renouvelée, d'informations susceptibles de modifier nos savoirs faire et nos savoirs être.

Face à une telle évolution, il apparaît fort utile d'apprendre à gérer les flux de données, de les interpréter et de les utiliser au mieux.

Ainsi, sont présentés dans ce document, six exemples de réflexions, élaborées aussi bien directement à partir d'observations effectuées en EHPAD, que par l'analyse multidisciplinaire d'une documentation saisie dans le tout-venant informationnel.

Un thème sur des aspects complexes mais interprétables du langage verbal banal des personnes âgées en institution.

Un second thème aborde le rôle de certains facteurs psychologiques, dans la genèse de la maladie d’Alzheimer, à partir de données médiatisées relatives à une personnalité du cinéma.

Le troisième thème consiste en une discussion sur la possibilité d’une intentionnalité adaptative dans certaines auto-restrictions alimentaires, aboutissant à un prolongement de la vie.

Le quatrième thème expose quelques réflexions sur l’impact possible d’un accident nucléaire sur les personnes âgées d’un EHPAD (avec quelques calculs simples).

Le cinquième thème est consacré à une réflexion philosophique relative à la mort, ce phénomène incontournable dans les milieux gérontologiques institutionnels.

Enfin, le sixième thème, est une esquisse réflexive critique, sur les conditions et les limites d’une étude épidémiologique en gérontologie (sans calculs).

démarche de réflexion et soins aux personnes âgées démarche de réflexion et soins aux personnes âgées

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lettre ouverte aux candidats à l'election présidentielle

Le 11/09/2018

LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS A  L'ELECTION PRÉSIDENTIEL 

Madame, Monsieur,

Vous avez décidé de présenter votre candidature à la Présidence de la République.

Cette élection suprême dans nos institutions concentre les espérances des Françaises et des  Français pour eux-mêmes et pour le pays.

Aussi, je me permets de porter votre attention sur les préoccupations des professionnels de la dépendance et du grand âge et je souhaiterais connaître vos propositions  si vous étiez en charge de nos institutions ;

La dépendance est un sujet de société et, ces dernières années jamais un thémes , n'avais fait autant  l’objet d’études, de plans, de groupes de travail et de commentaires d’experts

Or dans le même temps, la charge de travail s’est accrue sur les épaules de ces personnels étant donné l’augmentation des personnes âgées présentes et à venir. 

Si les Français ont gagné des années d’espérance de vie, on ne peut que s’en réjouir mais il faut que les structures accueillant de nouveaux patients plus âgés, plus dépendants puissent suivre cette évolution ainsi que son personnel

 -      La gériatrie manque d'humanitude

Dans la majorité des EPHAD, la réalité de la prise en charge des personnes âgées se  situe entre 10 et 12 résidents par soignant,  

Prendre le temps d'écouter, de comprendre, de rassurer, bref accompagner la personne dignement deviens une mission impossible. 

-          La gériatrie manque de formation

Maladie d’Alzheimer et démence associée, soins palliatifs et fin de vie, profil psychotique.

Dans les EPHAD, les formations sont de courte durée (14 h sur 2 jours  par an), et donc insuffisantes.

 -          La gériatrie manque de leader

Nos directeurs sont embourbés dans un métier régi par un cadre législatif et soumis à de fortes contraintes réglementaires

Ils n’ont plus le temps et la disponibilité pour fixer le cap et animer et encadrer les équipes., pour soutenir et initier des projets sur le terrain

 -          La gériatrie manque d’effectifs

La gériatrie reste un secteur peu prisé par les jeunes malgré des campagnes de communication sur le métier  

Encourager et susciter des vocations ne peut se faire qu’avec une véritable revalorisation des salaires, des carrières et des formations (initiale et continue)

Les maison de retraite EHPAD sont un secteur subventionné et très rentable, il semble urgent de revoir le niveau d’intéressement afin de fidéliser et recruter de nouveaux professionnels compétents.

Dans l’attente de vos propositions,

 Veuillez croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes respectueuses salutations, 

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

le livre blanc 2012 du synerpa

Le 11/09/2018

LE LIVRE BLANC 2012 DU SYNERPA

Un document de 16 pages résument le secteur de l’accompagnement de la perte d’autonomie, les évolution au cours de la derniers décennies, fait des propositions autant sur hébergements , la dépendance,le financement et l'emploi autour de la prise en charge de la personnes âgée accueillies en institution, conclu en rappelant sa place  de leader en fédérant plus de 1800 EHPAD et son rôle d'interlocuteur actif auprès des instances nationales et les pouvoirs publics.

les-plus.gifNous avons aimé dans le document

le profil type du salarié en EHPAD

augmentation des quotas en IFSI des infirmier et aide soignant

 les-moins.gifNous n'avons pas trouvé dans ce document 

une revalorisation salariale 

un ratio soignant/personne âgée obligatoire qui s'appliquerais à tous EHPAD

le-livre-blanc-du-synerpa-2012.pdf le-livre-blanc-du-synerpa-2012.pdf

Vieux, seul et abandonné

Vieux, seul et abandonné

Le 11/09/2018

Qu'adviendra -t-il si vous vous retrouvez tout seul dans les dernières années de votre vie ? La solitude est le pire à prévoir si vous êtes un homme? 

Le nombre d'hommes âgés a plus que doublé dans les 35 dernières années.

Pour certains hommes âgés, le vieillissement n'est pas si mal, Ils aiment la compagnie des autres colocataires et la liberté de tâches ménagères. La maison de retraite leur fournit des repas décents et un personnel attentionné surveille les besoins en soins de santé.

Pour beaucoup d'autres hommes seuls, cependant, ce n'est pas si rose. Outre les défis normaux du vieillissement tels que la fragilité, les questions de santé et la perte de l'indépendance il peut y avoir des défis économiques et familiales, ainsi que les défis psychologiques causés par l'isolement.

Tous ces facteurs peuvent rendre difficile de se connecter avec les autres et donner un sens significatif et des buts dans sa vie.

Les personnes âgées peuvent être laissés seuls, pratiquement abandonnés par des parents, ou ils peuvent être entourés de gens, mais encore se sentir seul en raison d'un manque de communication et d'engagement  dans quelque chose d'intéressant ou de stimulant qui les relie avec les autres,

Beaucoup de personnes âgées utilisent la télévision comme un substitut à l'engagement humain

Trop de solitude est certainement un risque pour la santé pour les hommes plus âgés,

Solitude: Un effet de cascade

L'organisation caritative britannique Independent Age affirme que «Si vous permettez aux personnes âgées de souffrir de la solitude c'est le même danger que de fumer 15 cigarettes par jour avec un risque accrue d'obésité."

«La solitude peut se répercuter sur d'autres complications», "Par exemple, ils peuvent manger moins, cela peut conduire à une dénutrition et a de la faiblesse musculaire, faire moins de mobilisation aggrave les conséquences d'une chute".

"Avec la détérioration de la santé mentale, très souvent, la dépression peut s'installer et avec la dépression vient la négligence physique. Une personne âgée ne peut pas être enclin à consulter le médecin, exercer ou manger correctement et cette négligence, bien souvent involontaire, peut conduire à une augmentation des maladies.

L'attitudes culturelles des hommes jouent souvent un facteur important dans leur propre solitude après la disparition de leurs épouses car ils comptaient beaucoup sur elles: 

De nouveaux quartiers, pas d'amis

Il y a de nombreuses autres raisons à l'isolement, la tendance pour certaines personnes à se déplacer vers de nouveaux quartiers à la poursuite d'une meilleure vie matérielle. Ils cassent souvent les liens communautaires précieux avec des gens de villes ou villages où ils ont grandi.

les délocalisations de domicile ne sont pas volontaires. Avec les meilleures intentions, certains enfants adultes incitent leurs parents vieillissants ou grands-parents à venir vivre avec eux, sans se douter que ce processus  va couper la personne âgée de son réseau familier, de voisins, sa boutique du coin ou son église.

«Les personnes âgées ont besoin de vieillir chez eux, et ne pas être déracinés à 75 ans. La perte de tout environnement familier peut être très isolant et une cause de la solitude ", 

Mobilité et transports difficile peuvent également être très isolant.

"Ce n'est pas toujours facile de marcher ou de conduire ou prendre un taxi".

"La vie devient plus sédentaire. Et les aînés peuvent être réticents à imposer à leurs enfants adultes de les conduire ici et là ".

La structure des ménages a également beaucoup changé au fil du temps de façon à accroître l'isolement, .

"Beaucoup de maisons sont maintenant protégées par voie électronique avec des chiens de garde. Beaucoup de personnes âgées n'ont jamais grandi de cette façon et souffrent de ce confinement, se sentant pris au piège dans leurs propres maisons ».

 

Décès d'un conjoint

Une grande cause de la solitude est le décès d'un conjoint, si un partenaire meurt, celui qui survie va souffrir de douleurs, de perte et d'isolement ".

En général,  dans un couple marié, le mari est plus âgé que la femme.. Les femmes ont tendance à avoir des mécanismes d'adaptation plus important. Elles sont capables de composer mieux avec le stress que les hommes.

Elles ont tendance à avoir un réseau social plus large.
Alors, quand le mari meurt en premier, la femme a les ressources et le soutien social pour prendre soin d'elle. Elle sait comment faire cuire, comment nettoyer, comment se déplacer dans l'épicerie, comment survivre, un peu plus que les hommes.

Article proposé et traduit par james scot

Publication soignant en EHPAD.fr